DOSSIER N°21

Phénomène ovni

 

BUGARACH : SECRETS ET RUMEURS. 

( Partie 2 )

( Partie 1 )

 

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SOMMAIRE

1) Le Bugarach et le méridien de Paris.

2) Le méridien, le mètre, et le monde moderne.  

 3) Méridien et géographie sacrée. 

4) Un autre méridien entre en jeu, celui de l’église Saint-Sulpice de Paris

5) Le Gnomon de Saint-Sulpice. 

6) Janus et les « portes solsticiales ». 

7) A la recherche d’un repère spatio-temporel.

8) La théorie de l’« événement ». 

 

A suivre...

 

 

1) Le Bugarach et le méridien de Paris.  

Un autre fait curieux a été relevé à propos du Bugarach. Il concerne le tracé du méridien de Paris qui passe juste dans son secteur. Ce n’est pas à proprement parlé un fait extraordinaire, mais il a soulevé néanmoins quelques interrogations en raison de sa connexion avec certains mystères entourant le tracé des méridiens en France. Cette ligne virtuelle du méridien de Paris est-elle une sorte de « fil conducteur » qui pourrait nous mettre sur la voie et nous permettre de décrypter certains mystères entourant le Bugarach et sa région ? Pour le moment il est bien difficile de le dire. Tout ce que nous pouvons faire c’est suivre cette ligne, et voir jusqu’où elle va nous conduire. Avant même de tirer des conclusions définitives, force est de constater qu’il se passe des choses étranges autour du tracé de cette ligne qui est aussi un axe, une direction, un chemin à suivre. Cette simple ligne est en fait un vrai labyrinthe et elle dissimule sous son mince filet de nombreux mystères qu’il n’est pas aisé de résoudre. Rappelons que le méridien de Paris est le méridien qui, comme son nom l’indique, passe par le centre de l’Observatoire de Paris. C'est le Méridien 0 (zéro). Il est situé à l’est de celui de Greenwich qui est utilisé aujourd’hui comme méridien de référence. Le méridien de Paris est aussi connu sous le nom de Méridienne de France qui est sa matérialisation sur le territoire français. Cette méridienne va de Dunkerque à Perpignan.

 

 

Ci-dessus : représentation graphique des trois principaux méridiens. De gauche à droite : les méridiens de Cadix, de Greenwich et de Paris. L’Espagne, l’Angleterre et la France, chaque puissance maritime avait autrefois son propre méridien, utilisé pour situer à la surface du globe la position de ses navires, la longitude des ports visités puis celle de ses colonies.

 

 

2) Le méridien, le mètre, et le monde moderne.

La Méridienne de France a été remesurée entre 1792 et 1798 par Jean-Baptiste Joseph Delambre et Pierre Méchain de l’observatoire de Paris pour servir de base à la détermination de la longueur exacte du mètre en 1799. Le 26 mars 1791, l’Assemblée (La Constituante) décrète : « Considérant que, pour parvenir à établir l’uniformité des poids et mesures, il est nécessaire de fixer une unité de mesure naturelle et invariable et que le seul moyen d’étendre cette uniformité aux nations étrangères et de les engager à convenir d’un système de mesure est de choisir une unité qui ne renferme rien d’arbitraire ni de particulier à la situation d’aucun peuple sur le globe… adopte la grandeur du quart du méridien terrestre pour base du nouveau système de mesures qui sera décimal ; les opérations nécessaires pour déterminer cette base, notamment la mesure d’un arc de méridien depuis Dunkerque jusqu’à Barcelone seront incessamment exécutées ». Jean-Baptiste Joseph Delambre (1749-1822) et Pierre Méchain (1744-1804) vont donc se charger de la mesure de l’arc du méridien par triangulation, méthode inventée par le hollandais Willebrord Snellius (1580-1626) au début du XVIIème siècle : il suffit de jalonner le méridien par un réseau de points constituant des triangles juxtaposés, deux triangles successifs ayant un côté commun, et de déterminer uniquement par des visées les angles de ces triangles. Cette vaste entreprise scientifique suscite néanmoins quelques critiques : d’une part l’arc effectivement mesuré ne représente qu’un dixième environ du quart du méridien, et il faut extrapoler pour connaître la longueur totale, et d’autre part, la même mesure a déjà été faite en 1701, puis en 1739 par Cassini, père et fils. C’est la question qui avait été posée par Louis XVI le 19 juin 1791 (la veille du jour de la fuite à Varennes) aux académiciens. Cassini répond que son père et son aïeul se sont servis d’instruments qui ne donnaient la mesure des angles qu’à quinze secondes près alors que le nouvel instrument inventé par Borda donne une précision d’une seconde. Le mètre étalon actuel est donc une fraction de cette méridienne terrestre. Ce fait est tout à fait remarquable, car le mètre (ainsi que ses multiples et notamment le kilomètre) représente en quelque sorte un des fondements essentiels de notre civilisation scientifique et technique moderne. Grâce à lui, nous avons pu construire nos routes et nos édifices modernes. Autre particularité remarquable, la méridienne de France semble couper notre pays en deux parties égales comme si elle représentait un axe virtuel autour duquel s’organisait notre nation. Ce dernier fait n’est sans doute pas une coïncidence. Il nous paraît en tout cas utile de le noter et de le méditer. Méridien (meri-dies, milieu du jour), Milieu, Médian, Midi, Mètre, Montagne, nous pensons que tous ces termes commençant par « M » sont étroitement liés les uns aux autres.

 

 

 

Ci-dessus : « La Méridienne de Paris » qui semble diviser la France en deux parties égales. Elle forme une sorte d’axe virtuel autour duquel s’organise notre pays.  

 

 

 

  Ci-dessus : le méridien de Paris et le 45ème parallèle qui traversent la France. Le méridien part de Dunkerque, passe par Paris, puis il frôle Bourges la ville sensée être le centre géographique de notre pays (le « cœur » de la France), il passe ensuite à Carcassonne, à Barcelone en Espagne, puis il « égratigne » les îles Baléares à Palma de Majorque.

 

 

 

3) Méridien et géographie sacrée. 

C’est ici précisément que s’effectue la transition entre la géographie officielle et scientifique et la géographie sacrée traditionnelle. A vrai dire, la ligne de démarcation entre les deux est incertaine. Ainsi, la méridienne de France ou Méridienne de Paris, deviendrait une ligne sacrée intégrée dans une géographie française elle-même sacrée. Si nous admettons ce point de vue, la méridienne aurait pour fonction de lier entre eux certains sites prédestinés ou ayant une fonction particulière dans l’économie sacrée de notre pays. En ce qui concerne le site du Bugarach le fait que la méridienne passe dans son secteur ne serait donc pas un produit du hasard, mais relèverait d’une signification profonde. Bien que ce sens occulte ne soit pas facile à décrypter, il serait néanmoins bien réel. Seule restriction : il ne pourrait être véritablement compris que par ceux (les « initiés » ?) qui possèdent les « clefs » permettant de le déchiffrer. Voilà qui n’est pas très encourageant pour le simple mortel que nous sommes et qui cherche à connaître la vérité. La question est d’autant plus complexe qu’il n’existe pas un seul méridien (celui de Paris), mais au moins deux méridiens, et peut-être même trois.

 

 

 

Ci-dessus : deux cartes de triangulation issues de la mesure de cette portion de méridienne. Ces cartes, qui sont au nombre de cinq au total, montrent la méridienne jusqu’à Barcelone. Sur la carte du haut, le Pic de Bugarach est indiqué tout en bas juste au-dessus de la limite inférieure de la carte, et inversement sur la carte du bas il est indiqué tout en haut.

 

 

 

Ci-dessus : Salle méridienne de l’ancien Observatoire de Paris, dite salle Cassini où le méridien de Paris y est tracé au sol. La ligne rouge horizontale souligne le nom de Bugarach.

 

 

 

4) Un autre méridien entre en jeu, celui de l’église Saint-Sulpice de Paris

Une autre complication se présente au chercheur : l’existence d’un second méridien. Les « choses » auraient été trop simples s’il n’y avait eu qu’une seule ligne joignant ce que j’appelle les « lieux prédestinés » de notre belle France. En effet, à coté du méridien de l’ancien observatoire de Paris, il existe aussi un autre méridien dont le tracé est visible dans l’église Saint-Sulpice de Paris. Ces deux méridiens ont souvent été confondus et pris l’un pour l’autre, alors qu’ils sont bien distincts. Ils sont séparés par une distance d’environ 120 mètres. Pour ceux qui s’intéressent à l’affaire de Rennes-le-Château et au Bugarach, cette distinction est importante. L’existence de deux méridiens suggère en effet que chacun d’eux pourrait avoir une fonction spécifique dans l’économie de la géographie sacrée de la France. 

 

 

 

Ci-dessus : en haut, l’ancien observatoire de Paris (vue satellite) avec en rouge le méridien de Paris qui traverse l’observatoire en son centre. Au milieu, l’église Saint-Sulpice de Paris (vue satellite) avec en jaune le méridien de Saint-Sulpice. En bas, les deux méridiens représentés côte à côte comme deux lignes parallèles à travers Paris. Les deux lignes sont séparées de 121,86 mètres. Le méridien de l’observatoire de Paris a longtemps été un fondement universel pour les géographes, les marins, les explorateurs, et pour tous ceux qui cherchaient à mesurer les distances sur notre globe. Le rayonnement culturel que créa cette nouvelle référence scientifique fut tel, que Paris devint la capital de l’heure de précision et donc un point de repère spatio-temporel primordial. La ville de Paris fut même associée à un nouvel omphalos, c’est-à-dire ni plus ni moins qu’à un véritable « centre du monde ». Le méridien de Saint-Sulpice (gnomon) donne l’heure de midi, et le méridien de l’observatoire de Paris donne un référentiel géographique. Le premier est en quelque sorte un méridien « spirituel » ou « sacerdotal », et le second un méridien « scientifique » et « royal ». Le premier marque le temps, le second marque l’espace. Nous verrons plus loin l’importance de définir des « coordonnées » dans l’espace-temps. Par ailleurs, si ces deux lignes passent, plus au sud, près de Rennes-le-Château et du Bugarach, ce n’est sans doute pas un hasard. Nous savons, en effet, que Saint-Sulpice entretien des liens privilégiés avec Rennes-le-Château.

 

 

 

Ci-dessus : en haut, l’obélisque de marbre blanc situé dans le transept nord de l’église Saint-Sulpice de Paris. En bas, la partie inférieure du gnomon, son socle, sur laquelle ont été gravés des textes en français et en latin qui sont en partie effacés. Ces « ratures » sont évidemment intentionnelles. Elles ont été faites en 1789 au moment de la révolution française. 

 

 

 

 5) Le Gnomon de Saint-Sulpice. 

Dans le bras nord du transept de l’église Saint-Sulpice, nous découvrons une méridienne couramment appelée gnomon, qui se présente sous la forme d’un obélisque et d’un fil de laiton incrusté dans le monument et dans le sol et qui se dirige vers le sud. Ce gnomon a été installé au XIIIème par les savants de l’Observatoire de Paris à la demande du curé du lieu (Jean-Baptiste Languet de Cergy, 1675-1750), désireux de fixer précisément la date de l’équinoxe de mars, et par conséquent celle de Pâques. Tous les jours de l’année, quand le soleil est au zénith, ses rayons traversent une lentille située dans le vitrail du transept sud et viennent frapper la ligne de laiton, plus ou moins proche de l’obélisque suivant la période de l’année. D’une façon générale, un gnomon (du grec : « connaître », « indiquer ») est le nom le plus simple pour désigner un cadran solaire. Sous sa forme rudimentaire un gnomon est un modeste bâton planté verticalement dans le sol. Ainsi l’heure peut se déterminer soit en fonction de la longueur de l’ombre portée sur le sol, soit en fonction de son orientation. Le gnomon est connu depuis l’antiquité. Le gnomon de Saint-Sulplice ne fonctionne pas comme un gnomon classique. Au lieu de projeter une ombre mouvante sur le sol, c’est au contraire la lumière du Soleil qui est projetée sur une ligne fixe. Le gnomon de Saint-Sulpice est constitué de trois éléments principaux : 1) L’obélisque en marbre blanc, haut de 10,72 mètres, surmonté d’une sphère dorée et d’une croix, qui est situé dans le transept nord de l’église. 2) Une ligne de laiton (aussi appelée « ligne de cuivre ») qui relie les deux transepts selon une direction nord sud très précise et qui est visible sur l’obélisque. 3) Une « lunette » située à 25 mètres du sol qui est découpée dans le vitrail du transept sud. Rappelons que le laiton est un alliage de cuivre et de zinc aux proportions variables. Il contient souvent également d’autres métaux tels que le plomb, l’étain, le nickel, le chrome et le magnésium. Si la ligne du méridien de Saint-Sulpice a été appelée « ligne de cuivre », « ligne rouge » ou « ligne rose » (« Rose line » ou « Roseline », et enfin Sainte Roseline, célébrée le 17 janvier) c’est uniquement pour des considérations symboliques qui servaient sans aucun doute un but précis.  

 

 

 

Ci-dessus : reconstitution du fonctionnement du gnomon de Saint-Sulpice. A travers une lentille (ou œilleton) fixée sur le vitrail du transept sud à 25,98 mètres au-dessus du sol (à droite sur le dessin), le Soleil projette ses rayons en direction de l’obélisque situé à l’opposé dans le transept nord (à gauche sur le dessin). Le 21 décembre, au solstice d’hivers (lorsque le Soleil est au plus bas) le rayon solaire « frappe » le symbole du Capricorne en haut de l’obélisque. Le 21 juin (lorsque le Soleil est au zénith, au plus haut de sa course), au solstice d’été, le rayon solaire frappe une plaque au sol (ou devrait figurer normalement le signe du Cancer). En effet, le Cancer est le secteur où le Soleil entre au solstice d’été, le 21 juin, date à laquelle il culmine au zénith du tropique du Cancer, et le Capricorne est le secteur où le Soleil entre au solstice d’hiver, le 21 décembre, date à laquelle il culmine au zénith du tropique du Capricorne.  

 

 

 

6) Janus et les « portes solsticiales ». 

Ces considérations sur le marquage au sol des deux solstices nous amènent à considérer un autre symbole qui est lié a ces deux « passages » annuels. Il s’agit du symbole de Janus. Janus (janua : qui signifie « porte » en latin) est une divinité romaine qui veillait sur les « ouvertures » et les portes (celles des maisons et celles des villes). Janus a deux visages qui sont habituellement interprétés comme étant le passé et l’avenir. C’est pour cette raison que dans de nombreuses représentations Janus possède à la fois un visage de jeune homme (sans barbe), et un visage de vieillard avec une barbe. Janus est donc un symbole en rapport avec le temps. Janus a aussi pour emblème deux clés. Ces deux clés se rapportent justement aux « portes solsticiales », Janua Coeli (Porte du Ciel) et Janua Inferni (Porte des Enfers), correspondant respectivement au solstice d’hiver et au solstice d’été. Janus est de ce point de vue le « Maître du Temps », car il veille sur ces deux points extrêmes de la course du Soleil dans le cycle annuel. Il est le Janitor qui ouvre et ferme le cycle annuel. Janus était aussi le dieu de l’initiation aux mystères. En tant que porteur des deux clés (l’une d’or et l’autre d’argent), il présidait aux deux principaux types d’initiation : l’initiation aux Grands Mystères, et l’initiation aux Petits Mystères. Pour employer un autre langage équivalent, la clé d’argent (pouvoir Royal) est celle qui ouvre le « Paradis terrestre », et la clé d’or (pouvoir Sacerdotal) et celle qui ouvre le « Paradis céleste ». Force est de constater qu’il existe un rapport très étroit entre les deux portes solsticiales, les deux types d’initiation et les deux « Paradis ». Il faut d’ailleurs remarquer que le symbolisme du cycle zodiacal avec ses deux moitiés ascendantes et descendantes qui ont leurs points de départ respectifs aux deux solstices d’hivers et d’été se trouve très souvent figuré sur les portails des églises chrétiennes du moyen-âge. Nous voyons ici apparaître une autre signification des deux visages de Janus : il est bien le « Maître des deux voies » auxquelles donnent accès les deux portes solsticiales. Pour en revenir à Saint-Sulpice et à son gnomon, il est important de noter qu’elle est la seule église dans tout Paris à posséder un gnomon qui indique avec une grande précision les « portes solsticiales ». Autre fait remarquable, Saint-Sulpice est un édifice religieux dédié aux Anges. Saint-Sulpice abrite en effet une importante chapelle dédiée aux anges qui, selon certains auteurs, tels que Maurice Barrès, s’avérerait être un endroit essentiel pour une mystérieuse « Société Angélique », société secrète qui serait aussi étroitement concernée par le tracé du Méridien de Paris (celui de l’observatoire).

 

 

7) A la recherche d’un repère spatio-temporel. 

Je commence à comprendre que la montage de Bugarach ne semble être qu’une étape (nécessaire, mais pas forcément ultime) sur un long chemin qui traverse d’immenses contrées inconnues. En partant de Bugarach, j’ai suivi tout naturellement le Méridien de Paris, le Méridien d’Origine. Il était là sur mon chemin, incontournable. Dans toute cette affaire, le méridien est un indice important car il est omniprésent dans tout ce qui touche de près ou de loin au Bugarach et aux nombreux mystères qui entourent Rennes-le-Château. Le méridien de Paris est une ligne sûre, un chemin balisé qui doit mener au but. Du moins, c’est une intuition qui est présente dans mon esprit. Je m’accroche à elle. Il faut bien suivre une ligne, un chemin, une voie qui mène quelque part. La ligne de cuivre rouge qui court sur le sol de l’ancien observatoire de Paris est une ligne rouge, ou une ligne rose. Ligne rose nous donne Roseline (rose-line), Sainte Roseline plus exactement. Fille du seigneur des Arcs, Roseline de Villeneuve devint chartreuse à 25 ans, puis prieure. Elle mourut le 17 janvier 1329 à l’âge de 66 ans. Trois éléments sont à retenir dans cette très brève biographie. Premièrement, Roseline de Villeneuve porte le même nom de famille qu’Arnaud de Villeneuve, le fameux alchimiste du XIIIème siècle. Deuxièmement, elle est fille du seigneur des Arcs (département du Var), nom qui renvoi à Arques qui est une petite cité de l’Aude. Enfin, troisièmement, elle meurt un 17 janvier, une date qui est omniprésente dans la « geste » de Rennes-le-Château. Si nous suivons notre intuition, cela nous donne deux « choses » qui nous paraissent d’une extrême importance : d’une part nous avons un repère spatial, et d’autre part nous avons un repère temporel. Le repère spatial c’est le méridien de Paris (et/ou celui de Saint-Sulpice), et le repère temporel c’est le 17 janvier.

 

 

 

Ci-dessus : le méridien de Paris (en rouge), et le méridien de Saint-Sulpice (en jaune) représentés dans la région du Razès. En haut, les méridiens passent entre Serres à gauche, et le hameau Les Pontils à droite. Au lieu dit « Les Pontils » (sur la D613 entre Serres et Arques) se trouvait un « tombeau », ou une « borne », qui occupe une place très importante dans toute l’affaire de Rennes-le-Château. Or, comme par hasard, cette « borne » est située à très peu de distance des méridiens. Comment interpréter ce fait ? Si comme nous le pensons, les méridiens sont en quelques sorte un « fil d’Ariane » nous permettant de suivre un chemin balisé, il semble logique de supposer que cette « borne » n’a pas été posée à cet endroit précis par hasard. Elle fait partie intégrante du dispositif. En bas, les méridiens passent a proximité de Rennes-les-Bains (RLB). Nous savons tous que la cité de Rennes-les-Bains occupe elle aussi une place de choix dans la « geste » de RLC puisque l’abbé Henri Boudé a exercé son ministère dans cette paroisse pendant 42 ans. Cet étrange abbé a écrit un livre à clé(s), « La Vrais Langue Celtique, ou le cromleck de Rennes-les-Bains », dans lequel le méridien de Saint-Sulpice permettrai, selon certains chercheurs, de trouver un lieu précis (peut-être entre RLB et Montferrand) lié au « trésor » de l’affaire de RLC. La piste est intéressante, mais nous posons encore une fois la question : s’agit-il dans toute cette affaire de trouver un « trésor » matériel ?    

 

 

 

8) La théorie de l’« Evénement ». 

Et alors me direz-vous ? Et alors, nous avons le début d’un commencement d’une piste bougrement intéressante. Pourquoi ? Parce qu’avec un repère temporel et un repère spatial on peut espérer trouver un « Evénement ». Un « Evénement » qui se déroulerait à un endroit donné et à une date donnée. Il existe pourtant un problème. En effet, si la date du 17 janvier est précise, le méridien de Paris c’est une ligne (une longitude) et non pas un endroit précis. La question est : où est l’endroit précis qu’il faut trouver sur le méridien de Paris (la latitude) ? Autre question : quel genre d’« Evénement » serait susceptible de se produire à cet endroit un 17 janvier ? A mon humble avis il devrait s’agir d’un « Evénement » d’une importance extrême. C’est probablement un « Evénement » capital soit pour un individu, soit pour une communauté (un pays par exemple). Il pourrait s’agir, par exemple, de l’ouverture d’une « porte » donnant sur d’autres dimensions de l’univers, ou de l’activation d’une « pierre » (un menhir par exemple) permettant la communication entre deux niveaux de réalité (entre le Ciel et la Terre). Comment savoir ? Il peut s’agir aussi de la mise en branle de certaines forces subtiles destinées à générer une « influence » (spirituelle) dans un cadre spatio-temporel précis. Dans un autre ordre d’idées, ce pourrait être l’instant de l’ouverture d’une sorte de « sas » permettant l’accès dans notre univers d’entités non-terrestres ou issues d’autres dimensions. La liste des hypothèses susceptibles de cerner la nature de l’« Evénement » en question n’est bien sûr pas limitative. La seule restriction de notre point de vue est que l’« Evénement » devrait avoir, d’une façon ou d’une autre, une portée spirituelle. Quand je dis spirituel c’est vraiment au sens large du terme, sans aucune connotation religieuse particulière. On a longtemps cherché dans le Razès un endroit secret qui pourrait abriter un trésor (matériel), pour le moment, et à notre connaissance, cette « cachette » n’a toujours pas été trouvée. Ne serait-il pas plus judicieux à notre avis, mais ce n’est qu’une hypothèse qui comporte beaucoup d’inconnues, de chercher un « Evénement » ou une « manifestation » dynamique, plutôt qu’un espace statique ? Sans préjuger de la nature de cette « Manifestation », il serait peut-être intéressant de s’engager plus avant dans cette voie de recherche qui n’a pas, semble-t-il, retenue l’attention des chercheurs. Il faut dire que l’attraction exercée par la « cache » susceptible d’abriter un « trésor » (quel qu’en soit la nature d’ailleurs) était tellement forte qu’elle a occulté toute autre possibilité. Mais cette piste du « trésor » n’a-t-elle pas été finalement sciemment entretenue (et par qui ?) pour éviter justement de divulguer le vrai secret du Razès qui est d’une nature toute différente ? 

 

 

Compléments d'informations : fichiers pdf.

 

Le Méridien de Paris, historique d'une Demeure Philosophale.

Fichier pdf 96 Ko.

 

Les Méridiennes de France.

Fichier pdf 8 Ko.

 

 

A suivre...

 

 

Avertissement

J’autorise l’utilisation partielle ou totale des éléments contenus dans ce dossier à la condition expresse d’en signaler la source :

Auteur du dossier M. Daniel Robin ( www.lesconfins.com ).

 

 

© Daniel Robin juin 2010.

 

 

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