DOSSIER N°1

Anomalies dans le système solaire

 

INDICES  D'UNE  PRESENCE  ETRANGERE

 

 

 

 

Le phénomène ovni et l’hypothèse extraterrestre. La réalité du phénomène ovni n’est plus à démontrer. Les ovnis existent, c’est une certitude. Ils ne sont ni le produit de l’imagination, ni une vulgaire illusion générée par la rumeur publique, ni le symptôme d’un dérèglement de l’esprit. Ils sont bien là, et ils se déplacent en toute liberté dans notre environnement terrestre. Ce point étant admis, plusieurs hypothèses peuvent être envisagées pour tenter d’expliquer ce phénomène. Parmi elles, l’hypothèse extraterrestre est une piste très sérieuse qui ne contredit en rien ce que nous savons de l’Univers aujourd’hui. Malgré cela, l’un des arguments généralement avancé pour la rejeter repose sur le fait que la vitesse de la lumière est une limite absolue qui ne peut pas être dépassée (300000 km/seconde). En conséquence, toute tentative pour explorer notre Galaxie prendrait un temps trop long (des milliers d’années, voir des dizaines de milliers d’années), incompatible avec la durée de vie d’une entité biologique ayant des caractéristiques semblables aux nôtres. L’argument est recevable si nous considérons l’état actuel de nos techniques d’exploration spatiales, mais il perd vite de sa force si nous nous plaçons dans une perspective plus large. Ainsi, nous pouvons envisager la possibilité que des civilisations extraterrestres peuvent avoir une avance technologique telle, qu’elles ont surmonté cette barrière de la vitesse de la lumière et trouvé des solutions originales pour explorer la Galaxie. Ce dernier point étant admis, l’hypothèse extraterrestre est parfaitement recevable.            

 

 

 

Document 1 : des civilisations extraterrestres évoluées peuvent avoir une avance technologique telle, qu’elles ont surmonté la limite de la vitesse de la lumière et trouvé des solutions originales pour explorer notre Galaxie.

 

 

 

Les trois présupposés et les trois pistes. Si nous admettons que les ovnis sont bien le signe d’une présence étrangère dans notre système solaire, notre recherche d’indices de cette présence sera fondée sur trois présupposés, qui seront la base théorique de cette recherche, et sur trois pistes, qui devront prouver la validité de ces présupposés.

 

 

Les trois présupposés : 1) Réalité indiscutable du phénomène ovni. 2) Le phénomène ovni est la manifestation dans notre environnement terrestre d’une (ou de plusieurs) civilisation extraterrestre. 3) Le phénomène ovni, n’est pas un phénomène transitoire et limité dans le temps. Au contraire, il semble revêtir une certaine permanence depuis au moins la fin de la seconde guerre mondiale. Peut-être même existe-il depuis les débuts de l’histoire humaine.

 

 

Les trois pistes : Nous avons relevé au moins trois pistes sérieuses pour tenter de mettre en évidence l’existence d’une présence étrangère dans notre système solaire.

 

Piste 1 : Etude et recueille des témoignages sur le terrain. De nombreux témoins, de simples citoyens comme vous et moi, ont observé des objets étranges évoluant dans le ciel. Ces observations sont enregistrées dans le monde entier. Il est donc indispensable de collecter ces témoignages ponctuels pour approfondir la sémiologie du phénomène ovni.

 

Piste 2 : Etude des documents officiels déclassifiés. La loi F.O.I.A (Freedom Of Information Act) est une loi Américaine qui permet au simple citoyen d’obtenir une copie des documents secrets déclassifiés par les juges fédéraux à l’exclusion de ceux dont la diffusion mettrait en péril la sécurité nationale des Etats-Unis. Tout le monde n’obtient pas forcement de réponse positive lors d’une demande de documents, et parfois, les organismes d’état jouent stratégiquement de cette loi afin de retarder la divulgation de certaines vérités. Le livre de Jean-Gabriel Greslé intitulé « Documents Interdits, ce que savent les Etats-Majors » (Editeur : Dervy, date de parution : 03/05/2004) présente une analyse particulièrement pertinente des documents déclassifiés disponibles.

 

Piste 3 : Etude des documents photographiques rapportés lors des missions spatiales (habitées ou non) dans le système solaire. Examen minutieux des documents fournis par les agences spatiales (NASA et JPL, ESA, JAXA, FKA) qui ont envoyé des sondes automatiques vers les astéroïdes et les lunes des planètes du système solaire. Disons-le tout de suite, c’est une piste difficile. Deux problèmes majeurs surgissent dès que l'on s’engage sur cette troisième piste : 1) l’interprétation qu’il convient de donner aux documents photographiques que nous avons sous les yeux. La recherche d’artefacts extraterrestres sur un astéroïde par exemple, n’est pas aussi aisée qu’on l’imagine, sauf dans quelques cas très rares. Cette difficulté provient souvent du fait que les documents fournis par les agences spatiales paraissent avoir été volontairement « dégradés » ou floutés. Leur niveau de qualité ne permet pas de formuler une conclusion avec une certitude absolue. 2) Nous ne disposons pas de tous les documents disponibles, c’est-à-dire que la quantité de documents mis à la disposition du public est de toute évidence très inférieure à la quantité réelle de documents engrangés par les agences spatiales. Nous pensons que les agences spatiales dissimulent volontairement des informations sensibles concernant une présence étrangère sur certains corps du système solaire.    

 

 

Ou se cachent-ils ? Comme nous l’avons souligné plus haut, le dossier des ovnis comporte de très nombreuses observations qui restent inexpliquées. Si la question de la réalité des ovnis ne se pose plus, celle de savoir d’où ils viennent quand ils apparaissent aux témoins, et vers quelles destinations ils repartent, doit être soulevée. Sauf à admettre que les ovnis proviennent d’une autre dimension, et qu’ils peuvent se matérialiser n’importe où dans notre espace/temps sans y rester en permanence, il faut bien se poser la question de savoir ce qu’ils deviennent quand on ne les voit pas. Théoriquement les extraterrestres peuvent se dissimuler partout dans le système solaire ou dans une zone proche de celui-ci. Nous examinerons donc les endroits où ils seraient susceptibles de se « cacher ». Nous supposons qu’ils se « cachent », mais c’est une façon de penser très anthropocentrique. Il n’est pas du tout certain que les extraterrestres aient une stratégie systématique de dissimulation à notre égard. Après tout, ils sont peut-être ici chez eux depuis très longtemps, peut-être même avant l’apparition de l’homme sur la Terre. Dans ce cas, nous ne serions que des « locataires », et nous aurions emménagé tardivement dans le système solaire. Alors où pourraient bien résider nos hypothétiques « propriétaires » ?

 

 

 

Document 2 : le système solaire abrite sûrement une civilisation d'origine extraterrestre. La question est de savoir où se cache cette civilisation ? 

 

 

 

La Terre. Notre planète est bien sûr le premier lieu où nous pourrions déceler leur présence. En dehors des observations ponctuelles d’ovnis, qui ne disent rien de l’endroit où ils viennent, ni vers quelle destination ils repartent, rien n’interdit de penser qu’il existe peut-être des bases extraterrestres permanentes sur notre planète. Les endroits ne manquent pas qui pourraient abriter de telles bases. Les chaînes montagneuses inhabitées, les déserts, le fond des océans - et ce ne sont que quelques exemples parmi d’autres - sont potentiellement de bons candidats pour y déceler une présence permanente. A cet égard, des témoignages d’observations d’ovnis montrent qu’ils peuvent surgir des lacs et des océans, ou bien y disparaître sans laisser de trace. C’est devenu un lieu commun de dire que nous connaissons mieux l’espace qui nous entoure que les abysses des océans. Ce constat laisse supposer que nos lacs, nos mers et nos océans, abritent peut-être toutes sortes d’ « engins » (avec leurs bases) qui restent pour nous indétectables. Cependant, la Terre n’est peut-être plus le meilleur endroit (du point de vue extraterrestre) pour y installer des bases permanentes depuis que nous sommes capables de surveiller, par satellites interposés, les moindres recoins de notre planète. Mais la encore, il est possible d’envisager que la technologie des extraterrestres soit si évoluée qu’elle se moque de nos rudimentaires moyens de détection.

 

 

 

Document 3 : ovni sortant de la mer.

 

 

 

Des lieux « mythiques ». Il est impossible d’énumérer tous les endroits de la planète qui seraient susceptibles d’abriter des bases extraterrestres. Relevons seulement quelques lieux « mythiques » régulièrement évoqués pas les ufologues où se dissimulerait, selon eux, une présence étrangère.

 

En France citons : le plateau d’Albion, le camp militaire de Canjuers, les Gorges du Verdon, le Massif Central, la montagne du Bugarach dans le département de l’Aude, le Col de Vence.  

 

 

 

Document 4 : la mystérieuse montagne du Bugarach dans le département de l’Aude qui abriterait peut-être, selon certains ufologues, une base extraterrestre. Nous émettons toutes les réserves qui s'imposent vis-à-vis de telles affirmations.

 

 

 

Aux Etats-Unis citons deux exemples bien connus : 1) La mystérieuse et hypothétique base souterraine de Dulce qui serait située à environ 4 km au Nord-Ouest de la petite localité portant le même nom au Nouveau Mexique. C’est dans cette base que les extraterrestres mèneraient d’horribles expériences sur les humains. 2) La fameuse Aire 51 (autrement dit Groom Lake) qui est une base militaire non officielle située à environ 190 km au Nord-Ouest de Las Vegas dans le désert du Nevada sur un territoire équivalent à celui de la Suisse. Des ufologues avancent l’hypothèse selon laquelle des projets secrets étudiés sur cette base ne seraient pas d’origine terrestre, et qu’une partie des « employés » de la base serait donc d’origine extraterrestre.

 

 

 

Document 5 : la fameuse Aire 51 (autrement dit Groom Lake), qui abriterait des prototypes de « soucoupes volantes » directemennt inspirés par une technologie d'origine extraterrestre.

 

 

 

Existe-t-il des bases secrètes aux Etats-Unis ? Ces deux exemples ne sont cités qu’à titre indicatif. Nous pouvons imaginer d’autres endroits sur le sol des Etats-Unis qui sont totalement secrets. Il faut noter que si des bases militaires américaines abritent « en parallèle » des bases extraterrestres, c’est évidemment avec la complicité et l’accord des autorités militaires qui gèrent ces bases. Ajoutons, cependant, que les informations relatives à ces bases secrètes enfouies sous le sol américain sont à prendre avec la plus extrême prudence. Les rumeurs les plus folles courent sur ces installations, mais aucune preuve irréfutable n’a semble-t-il confirmé ces allégations. 

 

 

La Lune. Si la Terre n’est peut-être pas le meilleur endroit pour y installer des bases, la Lune , en revanche, offre des possibilités plus avantageuses. A cet égard, notre satellite naturel est le siège de tout un ensemble de manifestations mystérieuses qui restent à ce jour non résolues. Les astronomes ont détecté à la surface de la Lune , depuis au moins le 16ème siècle (début de l’usage de la lunette astronomique), des phénomènes lumineux, ou des structures anormales (lumières clignotantes ou mouvantes). Faute de mieux, ces anomalies lunaires ont été appelées phénomènes lunaires transitoires (Lunar Transient Phenomena) ou LTP. Selon certains chercheurs, la face cachée de la Lune abriterait des structures artificielles d’origine non-humaine (information à prendre avec toutes les réserves qui s'imposent). 

 

 

Mars. Depuis au moins le XIXème siècle, la planète Mars a focalisé tous les fantasmes liés à la présence des extraterrestres dans notre système solaire. Les deux satellites naturels de Mars : Phobos et Deimos (surtout Phobos), pourraient être creux et abriter des installations extraterrestres (notre Dossier Anomalies sur Phobos).

 

 

Astéroïdes et ceinture d’astéroïdes. Un des endroits le plus souvent cité pour envisager la possibilité d’une présence extraterrestre dans notre système solaire est la ceinture d’astéroïdes. La ceinture d’astéroïde est une région située entre Mars et Jupiter qui contient la majeure partie des orbites des astéroïdes connus. Elle est formée de centaines de milliers d’astéroïdes répertoriés, et probablement de plusieurs millions d’autres, d’une taille allant du grain de poussière au planétoïde de quelques centaines de kilomètres de diamètre. La ceinture d’astéroïdes est parfois appelée « ceinture d’astéroïdes principale » lorsqu’il s’agit de la distinguer d’autres ceintures analogues du système solaire (comme, par exemple, la ceinture de Kuiper). Tous les astéroïdes de la ceinture sont des petits corps du système solaire, à l’exception de Cérès qui a le statut de planète naine. La ceinture d’astéroïdes offre des nombreux avantages à une éventuelle civilisation extraterrestre qui voudrait installer des bases permanentes dans notre système solaire. Il semble que la ceinture d’astéroïdes serait un lieu idéal pour que des extraterrestres y installent leurs colonies spatiales.

 

 

 

 

 

 

Document 6 : la « ceinture d’astéroïdes principale » située entre les orbites de Mars et Jupiter.

 

 

 

Avantages offerts par la ceinture d’astéroïdes. Postés dans la ceinture d’astéroïdes les extraterrestres auraient un accès facile à l’ensemble des ressources naturelles de cette ceinture en exploitant, notamment, le minerai contenu dans les astéroïdes. Ils seraient aussi suffisamment proches du Soleil pour bénéficier d’une énergie solaire en quantité illimitée capable de satisfaire leurs besoins. Il y a quelques années cette idée aurait paru totalement déraisonnable parce que nous pensions que la ceinture d’astéroïdes devait être pleine de débris potentiellement dangereux pour des vaisseaux basés de manière permanente dans leur voisinage. Les missions Pioneer 10 et 11 ont montré que la densité des objets dans la ceinture d’astéroïdes différait peu de tout autre endroit dans le système solaire, et que par conséquent la colonisation de la ceinture d’astéroïdes semble être, aujourd’hui, tout à fait réalisable. Il y a également les « creux » de Kirkwood qui sont pratiquement vides de tout astéroïde. Un vaisseau pourrait rester là presque indéfiniment en compensant simplement les effets de marée de Jupiter par son propre système de propulsion.

 

 

 

Document 7 : postés dans la ceinture d’astéroïdes, les extraterrestres auraient un accès facile à l’ensemble des ressources naturelles des astéroïdes. Ils seraient aussi suffisamment proches du Soleil pour bénéficier d’une énergie solaire en quantité illimitée capable de satisfaire leurs besoins.

 

 

 

Des vaisseaux géants. Si les ovnis sont des vaisseaux d’origine extraterrestre, il faut bien admettre que ces vaisseaux disposent d’endroits (appelons-les des « bases ») pour stationner. Cette idée semble plus raisonnable que celle qui voudrait qu’ils fassent l’aller et retour, à partir de leur planète d’origine, chaque fois qu’ils viennent nous rendent visite sur Terre. Une autre hypothèse suggère que si les vaisseaux extraterrestres ne rejoignent pas des « bases », peut-être se regroupent-ils à l’intérieur de vaisseaux géants encore appelés vaisseaux-mère qui dériveraient à l’intérieur du système solaire. Les deux hypothèses peuvent d’ailleurs coexister : la présence de « bases » sur les astéroïdes n’exclue pas celle de gigantesques vaisseaux-mère. Nous savons, en effet, que de nombreuses observations signalent la présence dans notre environnement de vastes structures volantes qui ne sont pas d’origine humaine.

 

 

 

Document 8 : un astéroïde aménagé qui pourrait abriter une vaste colonie d'extraterrestres. 

 

 

 

Les grandes agences spatiales sont parfaitement informées. Tout ce que nous venons de dire dans ce dossier ne repose pas sur des spéculations abstraites, mais bien sur des faits réels que tout chercheur peut vérifier par lui-même s’il s’en donne la peine. Le fait qu’il existe bel et bien une présence extraterrestre dans notre système solaire s’accompagne aussi de deux autres  « découvertes » qui découlent en quelque sorte de ce constat initial : 1) Les grandes agences spatiales sont parfaitement informées de l’existence de cette présence. 2) Les informations qu’elles détiennent sur ce sujet font l’objet d’un véritable cover up, c’est-à-dire d’une censure savamment et méticuleusement orchestrée. Admettre la réalité d’une présence extraterrestre dans notre système solaire, admettre aussi que cette présence est devenue une certitude pour les grandes agences spatiales, et admettre enfin qu’elles ne veulent pas communiquer sur ce sujet, c’est faire un grand pas vers la compréhension de l’énigme des ovnis. Pour nous ces points sont désormais acquis. La véritable question qui en définitive demeure et pour laquelle nous n’avons pas encore de réponse est celle-ci : existe-t-il aujourd’hui des relations ou des échanges secrets entre des terriens et ces extraterrestres ?          

 

 

 

© Daniel Robin mai 2008.

 

 

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