DOSSIER N°1

Civilisations extraterrestres

 

LE PRINCIPE CEHV

Ou principe de corrélation entre science et spiritualité.

 

 

 

 

APPROCHE DU PRINCIPE CEHV

Ou Principe de Corrélation entre l’Expansion Horizontale et Verticale d’une civilisation.

 

Pour éviter tout malentendu, une précision préalable s’impose : le Principe CEHV n’est qu’une simple hypothèse de travail. Il relève encore à ce jour du domaine de la spéculation philosophique. Ce Principe n’est pas démontré scientifiquement. Bien que reposant en partie sur des intuitions et sur un ensemble de propositions abstraites, il trouve néanmoins dans la réalité des éléments qui légitiment sont existence.

 

 

Ce Principe est une « loi » de corrélation. Le principe CEHV énonce une sorte de « loi » (qui se voudrait universelle) selon laquelle toute expansion durable d’une civilisation dans l’espace et dans le temps doit nécessairement s’accompagner d’une élévation spirituelle correspondante. En d’autres termes, une civilisation dont les ambitions seraient de s’étendre dans un espace de plus en plus vaste (expansionnisme), et de prolonger sa durée de vie sur des centaines, des milliers, voir des millions d’années, devrait nécessairement atteindre des niveaux de conscience en rapport avec ses ambitions. Formulé ainsi, le Principe paraît simple. En fait, il s’enracine dans une argumentation qui touche des domaines de recherche très éloignés les uns des autres (spiritualité, psychologie, astrophysique, exobiologie, ufologie, histoire des civilisations, sociologie). Démontrer seulement la possibilité de l’existence d’un tel Principe s’avère, en définitive, une entreprise très complexe.

 

 

 

 

 

 

Une vaste perspective à l’échelle des galaxies. Ce que nous pouvons d’ores et déjà retenir c’est que le principe CEHV représente avant tout une vision que l’on pourrait qualifier d’« optimiste » de l’expansion de la vie et de la conscience dans l’univers. Cette vision suppose, par exemple, l’existence de grandes civilisations extraterrestres qui pourraient occuper des aires aussi vastes qu’une galaxie (voir d’amas galactiques), et qui pourraient être âgées de plusieurs millions (voir de plusieurs milliards) d’années. Officiellement, il n’existe aucune preuve physique de l’existence de telles civilisations. Nous précisons « officiellement », car nous disposons heureusement d’autres sources (voir le volumineux dossier des ovnis) qui laissent entrevoir la possibilité de la présence d’une (voir de plusieurs) civilisation extraterrestre dans notre système solaire.

 

 

 

 

Document 1 : la galaxie spirale NGC 4414 photographiée par le télescope spatial Hubble. Le Principe CEHV envisage une organisation des civilisations à l'échelle d'une galaxie.

 

 

 

Le dossier des ovnis. Nous n’avons pas la preuve absolue que les ovnis sont la manifestation dans notre environnement terrestre d’une civilisation originaire d’une autre planète, mais nous disposons d’un impressionnant réseau d’indices qui vont tous dans ce sens. Le dossier des ovnis est suffisamment solide grâce aux observations de témoins crédibles, aux photos, aux films, aux traces physiques laissées par leur passage, aux analyses de ces traces effectuées par des laboratoires, aux enregistrements radar couplés à des observations visuelles - toutes preuves qui sont dès maintenant disponibles pour ceux qui cherchent sans a priori - pour que l’hypothèse extraterrestre soit recevable sans que cela représente une grave entorse à ce que la science moderne sait de l'Univers.

 

 

 

Document 2 : vaisseaux extraterrestres survolant la Terre.

 

 

 

 

 

 

Extrait de notre roman intitulé : 

Mandalas « Portes » des « Dieux »

(Annexe, pistes de lecture de l’œuvre)

Plus d'informations sur cet ouvrage

 

 

Nous avons choisi de reproduire un extrait de ce texte car il donne une définition qui nous semble claire et précise du Principe CEHV. La compréhension de ce Principe n’est pas aisée. Nous sommes aussi conscients que son énoncé rebutera les esprits rationnels peu enclins à jeter des passerelles entre des domaines de la connaissance qui paraissent très éloignés les uns des autres.

 

 

  (début de l’extrait

Cinquième piste de lecture (énoncé général du Principe) : L’extension « horizontale » (H) de l’humanité, c’est-à-dire son expansion (E) dans le continuum d’espace/temps (notre univers à quatre dimensions), doit nécessairement s’accompagner d’une extension « verticale » (V), c’est-à-dire d’une élévation vers les plans supérieurs de la conscience (autres dimensions de l’univers). A un certain degré d’extension horizontale doit correspondre un degré d’élévation verticale. L’une ne va pas sans l’autre. Cette proposition serait une loi d’évolution des civilisations de Type I, II, III, IV, et V. C’est le principe CEHV, qui établi une Corrélation entre l’Expansion Horizontale et Verticale d’une civilisation. En d’autres termes, cela signifie que le développement scientifique et technologique d’une civilisation doit s’accompagner d’un développement spirituel équivalent. Plus la science et la technologie ont de pouvoirs, plus la « sagesse », c’est-à-dire le domaine de la spiritualité, doit être capable de maîtriser ces pouvoirs.

 

 

Imaginons que l’humanité soit en mesure d’explorer les étoiles proches. Dans notre livre, Mandalas « Portes » des « Dieux » (qui est une fiction illustrant ce thème) l’humanité est parvenue à voyager en dehors du système solaire dans un rayon d’environ 2000 années-lumière. En fait, 2000 années-lumière est une distance qui me semble très exagérée. Il y a peu de chance, en effet, pour que notre technologie puisse nous donner, en si peu de temps, les moyens de nous déplacer aussi loin dans l’univers à la fin du XXIème siècle. Si nous nous basons sur les estimations et les extrapolations les plus récentes en matière de voyages spatiaux, et par voyages spatiaux nous entendons des missions habitées, il n’est même pas certain que nous puissions atteindre à cette date l’étoile la plus proche (Alpha du Centaure) qui n’est pourtant distante que de 4,2 années-lumière. Il est plus raisonnable de penser qu’à la fin du XXIème siècle des êtres humains seront peut être en mesure de franchir les distances, déjà énormes, qui nous séparent des planètes les plus lointaines du système solaire (Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune, voir Pluton). Cette dernière prévision doit d’ailleurs être envisagée avec beaucoup de réserve car il n’est pas du tout certain que l’humanité puisse résoudre les graves problèmes qu’elle devra affronter dans un futur proche (dérèglements climatiques, crise de l’énergie, raréfaction des matières premières, démographie galopante, pollution de l’air, de l’eau et des sols, épidémies, etc..). En effet, si ces problèmes ne sont pas résolus, les difficultés économiques qu’ils ne manqueront pas de susciter risquent de compromettre sérieusement les coûteux programmes d’exploration du système solaire par des vaisseaux habités. Si dans notre fiction, nous avons choisi d’envoyer des humains vers le système Deneb, c’est parce qu’il nous semblait qu’une mission ayant pour objectif une planète très éloignée de la Terre était, d’un point de vue strictement romanesque, plus « excitante », dirons-nous, qu’une mission simplement située dans le système solaire. Bien qu’une mission aussi lointaine ne soit pas très réaliste à la date où se situe l’action du livre, nous considérons, cependant, que ce point est secondaire et que, de toute façon, cette invraisemblance n’altère en rien la logique interne du récit.

 

 

Intervention des « Gardiens de la conscience ». Pour en revenir à la relation que nous avons établi entre expansion horizontale et élévation verticale, il apparaît que les déplacements de l’humanité dans la Galaxie (notre Voie lactée) sont le signe qu’elle a atteint un développement technologique relativement avancé, et que cette situation nécessite l’intervention (directe ou indirecte) de ce que nous avons appelé dans notre fiction, les « Gardiens de la Conscience ». Cette intervention est avant tout dictée par des considérations d’ordre spirituel. C'est parce qu’il existe un plan spirituel pour notre Galaxie qu’il n'est pas possible de laisser faire n’importe quoi à une civilisation qui commence à essaimer dans la Voie lactée. Dès qu’une civilisation essaime dans les systèmes stellaires voisins du sien, elle est immédiatement mise sous étroite, mais discrète, surveillance pour savoir si elle est en mesure d’entrer dans le cercle d’influence de la civilisation qui gère l’ensemble des systèmes stellaires de la Galaxie. Le plan spirituel dont nous parlons prévoit l’accompagnement et le développement de toutes les formes de consciences émergeantes. Puisque l’humanité est formée d’êtres vivants conscients, elle fait donc partie de ce plan spirituel, et à ce titre, elle peut bénéficier d’une aide spéciale de la part des « Gardiens de la Conscience ». Si l’humanité souhaite profiter des bienfaits dispensés par une civilisation de niveau galactique (Type III), et dont le « siège » est situé symboliquement au centre de la notre Voie lactée, il est indispensable qu’elle franchisse certaines étapes de développement spirituel. Ces étapes peuvent d’ailleurs être assimilées à des formes particulières d’initiation au cours desquelles sont franchis des « seuils » de niveau de conscience. Ainsi, le roman laisse entendre que sans cette maturation spirituelle l’humanité ne pourra pas s’étendre davantage dans la Galaxie. Le Principe CEHV s’applique à toutes les civilisations de notre Galaxie, et il ne peut, en aucun cas, être transgressé.

(fin de l’extrait)

 

 

 

 

 

 

Document 3 : Une civilisation de Type III occupe une aire aussi vaste que notre Galaxie, et elle est en mesure de contrôler des civilisations évoluées situées sur d’autres planètes. Ci-dessus vue d’artiste d’une civilisation de Type II ou III.

 

 

 

 

 

L’univers spirituel est aussi réel que l’univers physique. D’un point de vue philosophique, le Principe CEHV tente d’unir science et spiritualité, technologie moderne et sagesse ancestrale. C’est une base de départ pour établir des liens entre ces domaines de la connaissance, et nous sommes persuadés que ces liens devront tôt ou tard se créer sur Terre. Selon nous, la science moderne entre dans une nouvelle phase de son développement. En repoussant sans cesse les limites de la connaissance elle semble rejoindre - dans ses ultimes avancées et sur certains points - les enseignements spirituels les plus anciens. Le lien entre science et spiritualité n’est pas artificiel. En effet, l’un des fondements du Principe CEHV est que la réalisation spirituelle des individus, ainsi que les multiples degrés de conscience auxquels ils peuvent accéder, sont aussi réels que les découvertes scientifiques et les réalisations technologiques les plus récentes. Comme l’univers physique, celui de l’esprit est sûrement infini.

 

 

Deux atouts majeurs. Avec les ovnis nous avons peut-être la preuve que les voyages interstellaires sont possibles. Demain l’humanité partira peut-être à la conquête d’autres mondes situés dans d’autres systèmes stellaires. Pour réussir dans cette gigantesque entreprise, l’humanité devra disposer de deux atout majeurs : 1) une technologie de haut niveau capable de résister aux rudes conditions de l’espace interstellaire. 2) des hommes robustes, physiquement et mentalement, qui auront une haute idée de leur mission, qui seront parvenus à un niveau élevé de conscience, et qui incarneront les valeurs spirituelles de notre civilisation. Sans ces deux atouts, il y a fort à parier que nos tentatives d’exploration des mondes lointains ne dépasseront pas le stade de projets seulement capables d’inspirer les auteurs de science-fiction. Si les ovnis sont, comme nous le croyons, la manifestation dans notre environnement terrestre d’une civilisation de Type II, voir de Type III, alors nous avons en quelque sorte la preuve que les voyages interstellaires sont possibles, que des vaisseaux spatiaux sillonnent peut-être en tous sen notre Galaxie, et qu’ils peuvent même s’aventurer, au-delà, vers d’autres galaxies du Groupe local.

 

 

 

Document 3 : « Des vaisseaux spatiaux sillonnent peut-être en tous sens notre Galaxie ». Ci-dessus, vue d’artiste d’un étrange vaisseau extraterrestre survolant l’océan d’une lointaine planète.

 

 

 

 

 

 

APPLICATION DU PRINCIPE 

CEHV

 AUX CIVILISATIONS TERRESTRES

 

Le principe CEHV s’applique à toutes les civilisations terrestres. Le Principe est valable pout toutes les civilisations de l'Univers. En conséquence, il s'applique sans restriction aux civilisations terrestres. Pour bien comprendre l’importance du principe CEHV, il est nécessaire de se pencher sur l’évolution des civilisations qui sont apparues successivement sur notre propre planète. Rappelons que dans la typologie dont nous nous servons pour classer les civilisations, celles qui sont apparues au fil des siècles sur la Terre représentent le Type 0 (civilisations proto-planétaires). Comme pour les autres Types de notre classification, nous pouvons démontrer qu’il existe un principe de corrélation entre ce que nous avons appelé l’expansion horizontale (espace/temps) d’une civilisation, et son élévation verticale (religion, spiritualité, morale), au sein de toutes les civilisations qui ont vu le jour sur notre globe (civilisations de Type 0).

 

 

L’Egypte ancienne et le Principe CEHV. L’exemple de l’ancienne civilisation Egyptienne va nous permettre de vérifier l’exactitude de ce principe. L’histoire de l’Egypte ancienne s’étend sur près de trois millénaires, ce qui représente pour les historiens modernes un vrai record de longévité. De 3150 avant J.-C. (époque Thinite) jusqu’à la conquête d’Alexandre 1er le Grand en 332 avant J.-C., la terre d’Egypte a connu une succession de dynasties royales dominées par le Pharaon (personnage dont l’essence est double : humaine et divine). Malgré des convulsions - invasions diverses, une révolution politique vers l’an 2200 avant J.-C. qui renversa l’Ancien Empire de Menphis, c’est-à-dire l’Egypte des pyramides, et plusieurs révolutions religieuses dont celle de Khéops et d’Akhenaton - le régime théocratique de gouvernement ne changera jamais. A cet égard, la comparaison n’est possible qu’avec les civilisations Chinoise, Japonaise, Mexicaine, et Péruvienne. A partir du Pharaon Ménès, c’est une monarchie d’essence théocratique qui coiffe au sommet la structure pyramidale de la société Egyptienne. Cette théocratie va aussi instaurer un rythme de vie ancré dans le sacré qui régulera les évènements pendant près de 30 siècles. Le secret de la durée de vie exceptionnelle de la civilisation Egyptienne ne doit pas être recherché dans la stabilité de ses institutions politiques, administratives ou militaires, ni dans la rigidité de son système social, mais plutôt dans son extraordinaire vitalité spirituelle.

 

 

Les Pyramides. Dans l’ancienne Egypte, les pyramides étaient des tombes royales, de base carrée (horizontalité), à quatre faces triangulaires se rejoignant à leur sommet (verticalité). Véritables « maisons d’éternité », ces tombeaux occupaient une place centrale dans l’activité religieuse et spirituelle de l’ancienne Egypte. Selon l’interprétation courante que nous en donnons aujourd’hui, ces monuments mystérieux furent construits pour assurer aux pharaons la vie éternelle après la mort. Ils devaient aussi protéger des pillards le corps du roi et les biens qu’il emportait dans l’au-delà. Mais les pyramides avaient sans aucun doute d’autres fonctions, et nous reprenons à notre compte la remarque de Chateaubriand à propos de Khéops : « Je sais que la philosophie peut gémir ou sourire en songeant que le plus grand monument sorti de la main des hommes soit un tombeau ; mais pourquoi ne voir dans la pyramide de Khéops, qu'un amas de pierres et un squelette ». Les grandes pyramides sont comme le signe visible, et je dirais même le symbole, de cette stabilité spirituelle qui défie le temps. Leur édification suppose aussi une extraordinaire organisation matérielle de la société toute entière. Nous retrouvons, ici, les deux termes de « l’équation » du Principe CEHV : stabilité spirituelle (verticalité), et organisation matérielle (horizontalité). 

 

 

 

Document 4 : les pyramides de Gizeh, Khéops, Képhren et Mykérinos.

 

 

 

Un « vaisseau » pour l’au-delà. Plus de 3000 objets précieux ont été placés dans la tombe de Toutankhamon pour l’aider dans sa vie future, et sur les murs de la chambre funéraire ont été peintes des scènes représentant son voyage vers l’au-delà. La chambre funéraire contenait quatre châsses dorées, à l’intérieur desquelles se trouvait un sarcophage en quartzite rouge contenant trois cercueils emboîtés les uns dans les autres. La momie de Toutankhamon reposait dans le dernier cercueil en or massif qui pesait environ 110 kilos. Son corps était enveloppé dans du lin, et sur son visage était posé un fascinant masque en or. Installé dans son tombeau comme un cosmonaute dans son « vaisseau » spatial, le Pharaon (homme/dieu) était prêt pour le grand voyage vers les rivages infinis de l’au-delà. Ce rapprochement n’est pas fortuit. Le secret de la longévité exceptionnelle de la civilisation Egyptienne est aussi à rechercher dans la place centrale qu’elle donnait aux rapports entre l’homme et l’au-delà. Le devenir spirituel de l’être humain vers d’autres plans de la réalité était pour elle une préoccupation constante, et le lien permanent avec tous ces plans, un gage de stabilité et de permanence.  

 

 

Document 5 : le tombeau de Toutânkhamon.

 

 

 

La civilisation Egyptienne comme modèle. La civilisation Egyptienne était une théocratie profondément enracinée dans le domaine sacré et religieux, c’est-à-dire dans les dimensions spirituelles de l’univers et de l’être humain. C’est en grande partie parce que l’Egypte ancienne était une civilisation qui incarnait des valeurs spirituelles authentiques qu’elle a pu affronter avec succès l’épreuve du temps. Ces considérations nous permettent d’établir une corrélation entre l’expansion horizontale, dans le temps (près de trois millénaires), et l’élévation verticale spirituelle (théocratie, valeurs spirituelles et morales, rapports étroits avec l’au-delà, initiations), pour expliquer la pérennité de cette civilisation. A noter (fait rarissime) qu’elle n’a pas cherché à s’étendre dans l’espace, contrairement à d’autres foyers de civilisations (voir les civilisations Romaine, Islamique, Chrétienne). Avec l’Egypte ancienne nous sommes donc en mesure de mieux cerner les fondements du principe CEHV. Alors pourquoi ne pas transposer cet exemple terrestre aux autres civilisations qui peuplent notre Galaxie ? S’il existe une science qui étudie l’évolution des civilisations, le Principe CEHV ne pourrait-il pas être une règle qui s’appliquerait indifféremment à toutes les civilisations qui naissent croissent et meurent dans l’Univers ? 

 

 

Deux exemples à éviter au XXème siècle. A contrario, l’histoire contemporaine offre de nombreux exemples de systèmes politiques (nous ne pouvons même plus parler à leur propos de civilisations) qui, dépourvus de dimension verticale authentique n’ont eu que des durées de vie relativement courtes (quelques dizaines d’années au maximum). Le Reich nazi (qu’Hitler pensait bâtir pour au moins 1000 ans) et la Russie communiste, sont à cet égard deux exemples significatifs du caractère éphémère de tout système politique caricaturant ou niant les dimensions spirituelles de l’être humain. De ce point de vue, si l’Egypte antique est un exemple qui peut nous fournir des indications précieuses sur la façon de gérer une civilisation sur le long terme, le nazisme et le communisme (ainsi que toute autre forme de totalitarisme) représentent au contraire une sorte de « leçon » sur ce qu’il faut à tout prix éviter si nous ne voulons pas disparaître prématurément.

 

 

 

 

Quel avenir spirituel pour notre planète ? L’accélération du processus de globalisation auquel nous assistons aujourd’hui semble indiquer que nous nous préparons à entrer dans une ère nouvelle de civilisation qui pourrait peut-être aboutir au Type I, ou civilisation planétaire. Nous disons prudemment, « peut-être », parce qu’il n’est pas certain que nous puissions résoudre les problèmes majeurs qui ne manqueront pas de survenir vers le milieu du IIIème millénaire si nous ne faisons rien : réchauffement climatique, montée des océans, épidémies, fonte des calottes glaciaires aux pôles, pollution des mers, de l’air et des sols, raréfaction de l’eau douce, surpopulation mondiale, épuisement des gisements de pétrole et de gaz naturel, raréfaction des matières premières comme les métaux lourds et le bois, disparition des espèces animales, et cette liste est loin d’être exhaustive. Sans verser dans un catastrophisme facile, il faut bien admettre que ces « fléaux » - dont, il ne faut pas l’oublier, nous sommes les artisans - qui se présentent déjà à nous comme de redoutables défis, devront être surmontés coûte que coûte si nous voulons vraiment accéder à une civilisation planétaire.  

 

 

 

Document 6 : l'Humanité est sur le point d'entrer dans une ère nouvelle qui verra peut-être l'avènement d'une civilisation planétaire globale de Type I. Les progrès spectaculaires dans le domaine des communications représentent sûrement un des facteurs qui favorisera l'émergence d'une civilisation de ce type. 

 

 

 

Nous avons besoin d’un renouveau spirituel. Un des éléments à prendre en considération dans les méthodes ou les stratégies à adopter pour traverser les épreuves qui nous attendent, est celui de la spiritualité et des religions. Le XXème siècle a assisté à un recul très net des religions monothéistes (Judaïsme, Christianisme, Islam) issues du « Livre » ( la Bible ). En revanche, et parallèlement à ce déclin, il a vu naître au sein même de ces trois religions des intégrismes violents et radicaux. L’Amérique puritaine du Président George W. Bush se réclame d’un christianisme pur et dur, et se dit prête à partir en croisade contre les « infidèles musulmans ». Autre signe des temps : l’intérêt croissant du public pour tout ce qui touche à l’ésotérisme (magie, alchimie, chamanisme, société secrètes, initiations, etc..), à la parapsychologie, aux anges, aux NDE, aux contacts avec les défunts, et aux ovnis. Pour notre part nous pensons que l’étude approfondie des expériences de mort imminente, ou NDE, jouera sûrement un rôle majeur dans le renouveau spirituel dont nous aurons bien besoin pour affronter les épreuves qui nous attendent dans les décennies qui viennent.

 

 

Une mutation spirituelle attend l’humanité toute entière. Ce point est très important car il montre que la dimension verticale de l’être humain, qui a été évacuée sans discernement par les élites intellectuelles et scientifiques de nos pays (formées dans le creuset de nos universités qui distillent une arrogante idéologie rationaliste et matérialiste), cherche d’une façon ou d’une autre à s’exprimer, même si elle doit pour cela emprunter les voies de la marginalité. Enfin, autre tendance significative : l’attrait pour les religions orientales (Hindouisme, Bouddhisme, Taoïsme, Zen, arts martiaux), et notamment en France pour le Bouddhisme tibétain. La mondialisation, qui dans l’esprit de beaucoup de nos contemporains se limite à la seule mondialisation des échanges économiques et commerciaux, se révèle être aussi celle des échanges culturels et religieux. Plus qu’à un « choc » des cultures ou des civilisations, c’est plutôt à un processus de mélange et d’interpénétration des cultures auquel nous assistons en ce début de IIIème millénaire. Ce phénomène est déroutant mais il était prévisible. Il ne doit d’ailleurs pas nous alarmer, mais au contraire nous stimuler parce qu’il est sûrement l’annonciateur d’une mutation prochaine. De ce vaste brassage des cultures, des religions et des civilisations, devrait en principe émerger quelque chose de nouveau qui couronnera peut-être harmonieusement cet ensemble momentanément disparate. C’est une véritable mutation spirituelle qui attend l’humanité toute entière, qui pourra alors envisager sérieusement de bâtir une civilisation de Type I, voir de Type II. 

 

 

Document 7 : la Terre est peut-être en gestation d'une nouvelle forme de spiritualité adaptée aux exigences d'une civilisation planétaire de Type I ( Oeuvre de Frédéric Bauche ).

 

 

 

Vers une nouvelle forme de spiritualité. En évoquant ce « quelque chose de nouveau », nous ne songeons pas à une « religion universelle », qui ne serait finalement qu’une religion de plus sur la Terre. Nous songeons plutôt à une nouvelle forme de spiritualité qui pourrait intégrer tout l’acquis spirituel de l’humanité ainsi que tous les progrès scientifiques et techniques qui nous permettent, aujourd’hui, de comprendre en profondeur le monde qui nous entoure. Ce serait alors pour l’humanité toute entière une avancée décisive si elle parvenait à construire cette vaste vision d’ensemble. Car si nous étions capable d’atteindre ce but, ce serait la grande réconciliation entre science et spiritualité, et de ce mariage fécond naîtrait sans aucun doute des progrès prodigieux que nous ne pouvons même pas encore imaginer.

 

  © Daniel Robin avril 2008.

 

 

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