DOSSIER N°3

Phénomène ovni

 

ILS SAVENT !

 

 

 

QUELQUES REFLEXIONS SUR LES

LES MILITAIRES, LES SCIENTIFIQUES, ET LES POLITIQUES 

QUI SAVENT LA VERITE AU SUJET DES OVNIS.

Pourquoi nous cache-t-on la vérité au sujet des ovnis, et

pourquoi nous heurtons-nous toujours aux démentis officiels ?

Le titre de ce dossier peut paraître à la fois énigmatique et accrocheur,

mais il tente de faire le point sur une situation de fait qu’il est désormais

possible de prouver, et dont les implications restent insoupçonnées

par la majorité de nos contemporains.

 

    ILS SAVENT !

Ils savent, est non seulement une exclamation, mais c’est aussi une affirmation qui repose sur quatre propositions que nous allons analyser dans ce dossier. En guise d’introduction, et pour illustrer notre sujet, nous allons revenir sur une affaire étonnante qui s’est déroulée au mois de juillet 2008 et qui a fait grand bruit dans la presse internationale. Il s’agit des déclarations explosives de l’ancien astronaute Edgar Mitchell au sujet des ovnis.

 

 

 

 

 Edgar Mitchell et la fin du secret.

« Le fait que le gouvernement américain dissimule des informations concernant les ovnis suggère qu’il existe sûrement un profond secret lié à ce phénomène » - Gildas Bourdais, interview sur la Radio Ici & maintenant, août 2008.

 

Une émission de radio historique. Le 24 juillet 2008, l‘astronaute Edgar Mitchell est intervenu en direct sur la station britannique Kerrang Radio (radio de Birmingham en Grande-Bretagne). Interrogé par Nick Margerrison, Mitchell avait été invité pour retracer l’aventure de la mission Apollo14 qui s’était déroulée le 31 janvier 1971. Lors de cette mission, Mitchell pilotait le LEM et devint le sixième homme à marcher sur la Lune. Cependant , après quelques minutes, l’émission prit une tournure inattendue. Sans que l’animateur en soit averti, Edger Mitchell se lança dans une digression surprenante et laissa entendre que les ovnis étaient biens réels, qu’ils faisaient l’objet d’une couverture (cover up) de la part du gouvernement américain depuis 60 ans, et que des représentants humains étaient en contact avec des extraterrestres. Vous imaginez la tête du présentateur !

 

Document 1 : l’astronaute Edgar Mitchell sur la Lune.

 

Contacts avec les « aliens ». Mitchell, qui a ses entrées dans les cercles du renseignement militaire, prétend que ces milieux fermés parlent d’un contact établi avec les « aliens ». Il a aussi confirmé la réalité du crash de Roswell. Bien qu’il ne soit pas en mesure de dire si la divulgation de ces informations concernant les ovnis aura lieu cette année (en 2008), il constate que le public est relativement bien disposé à accepter la vérité sur ce sujet. Il dit aussi que tous les ovnis ne sont pas d’origine extraterrestre et que certains sont même fabriqués sur notre planète par des ingénieurs humains (transfert de technologie). Les « aliens » avec lesquels nous sommes en contact, dit-il, sont des êtres de petite taille qui n’ont pas d’intentions hostiles à notre égard. D’autres astronautes, qui ont participés à des programmes lunaires, sont également informés de ces faits. Enfin Mitchell a précisé qu’il n’était pas inquiet pour sa sécurité personnelle.

 

 

Nick Pope impressionné. La réaction de Nick Pope (Ancien Executive Officer au ministère de la défense Anglais) est très intéressante. Il est en effet intervenu par téléphone peu après l’émission et a déclaré que « les révélations de Mitchell devraient faire la Une de tous les journaux dès demain ». Nick Pope a été très impressionné d’entendre Mitchell faire ces déclarations, car d’après lui : « il en faut beaucoup pour le faire sortir de sa réserve ». Selon Nick Pope, « c’est un grand pas en faveur de la divulgation de certaines informations au sujet des ovnis ».

 

 

Une carrière exemplaire. Les révélations de Mitchell sur la radio anglaise ont fait rapidement le tour du monde (mais elles ont été peu relayées en France). Ces informations ont d’autant plus de poids qu’elles proviennent d’un héros de la conquête spatiale. Rappelons que Mitchell est licencié en Science de la Gestion Industrielle de l’université de Carnegie Mellon, qu’il possède une licence en Science de la Naval Postgraduate School et un doctorat en Sciences de l’Aéronautique et de l’Astronautique au MIT (Massachusetts Institute of Technology). En outre, il a reçu des doctorats honorifiques en ingénierie de l’université d’Etat du Nouveau Mexique, de l’université d’Akron, de l’université de Carnegie Mellon et un diplôme en Sciences de l’université d’Embry-Riddle. Le Dr. Mitchell a aussi reçu de nombreuses récompenses et honneurs comprenant la médaille présidentielle de la liberté, la médaille de l’US Navy, et trois Group Achievement Awards de la Nasa. Il est entré au Space Hall of Fame en 1979 et à l’Astronauts Hall of Fame en 1998. Après sa retraite de l’US Navy en 1972, le Dr. Mitchell a fondé l’Institut des Sciences Noétiques pour soutenir la recherche sur la nature de la conscience. En 1984, il a été co-fondateur de l’association des explorateurs de l’espace, une organisation internationale qui regroupe des hommes et des femmes qui ont effectué un voyage dans l’espace.

 

Document 2 : Edgar Mitchell est considéré comme un héros dans son pays.

 

Le silence de la Nasa et des militaires. Les idées du Dr. Mitchell, peuvent se résumer ainsi : l’ancien astronaute est persuadé qu’un groupe secret, ce qu’il appelle « les gens de l’intérieur » (ce que nous appelons la « cellule spéciale » dans ce dossier), dont les membres (inconnus du public) appartiennent à des sociétés privées très proches des milieux militaires, possède des informations capitales sur le phénomène ovni. Ce groupe secret serait en contact avec une civilisation extraterrestre et bénéficierait d’un apport de technologies de la part des E.T. Le monde du renseignement militaire serait parfaitement informé de l’existence de cette intelligence extraterrestre et maintiendrait le secret à n’importe quel prix. Le crash d’un ovni à Roswell est une réalité connue de ce groupe. Par ailleurs, bien que la Nasa réfute son implication dans cette dissimulation, il paraît néanmoins évident qu’elle possède des informations d’une extrême importance sur ce sujet. Nous verrons plus loin que ce cas de figure correspond à un degré d’implication proche du « degré 2 d’implication » dans notre classification.

 

 

A la fois une mission et une « initiation ». La mission d’exploration lunaire Apollo 14 c’est déroulée le 31 janvier 1971. Elle avait pour équipage les astronautes Alan B. Shepard, Edgar D. Mitchell, et Stuart A. Roosa. L’insertion en orbite terrestre ainsi que l’injection translunaire, ou translunar injection (TLI), qui correspond au déplacement du vaisseau en direction de la Lune , se déroulèrent normalement. Cependant, l’arrimage du CSM, ou Command and service module, avec le LM ou Lunar Module (Antares), posa un problème qui risquait de mettre en péril toute la mission. Cette manœuvre délicate obligea le pilote du module de commande (Roosa) à s’y reprendre à six fois pour « capturer » Antares (LM). Ni l’équipage ni le personnel à terre ne trouvèrent d’explications à cet incident. Apollo 14 entra en orbite lunaire le 4 février 1972 à 01 h 55 du matin. Antares alunit près du cratère Fra Mauro le 5 février à 16 h 17, à environ 15 mètres seulement du point prévu. Shepard et Mitchell effectueront deux longues « promenades » sur le sol lunaire, respectivement de 4 heures 24 minutes, et de 4 heures et 48 minutes. Lors de cette mission, Mitchell aurait fait des expériences de télépathie avec un ami sur terre et aurait même vécu une sorte d’état mystique. En regardant la Terre depuis le module de commande d’Apollo 14, il aurait ressenti « un sentiment profond de connexion avec l’Univers ». Mitchell confie volontiers que cette mission sur la Lune a littéralement « transformé » sa conscience, et que sa vision de la vie a depuis, profondément changé. Mitchell aurait vécu une véritable « initiation » qui l’aurait métamorphosé. D’où son intérêt désormais pour tout ce qui touche à la conscience et à l’esprit humain.

 

 

L’expérience de Mitchell. Voici en quels termes Mitchell témoigne de l’expérience qu’il a vécue en février 1971 lors de son retour vers la Terre : « la première chose qui me vint à l’esprit alors que je regardais la Terre fut son incroyable beauté. Les photos les plus spectaculaires sont très en-deça de la réalité. C’était un spectacle majestueux que ce magnifique joyau bleu et blanc sur un ciel de velours noir. Avec quelle voix, quelle harmonie merveilleuse elle semblait s’insérer dans le processus évolutionnaire qui sous-tend l’Univers ». C’est alors qu’il a été submergé par la conviction que si l’Humanité continuait sur sa lancée, nous finirions par détruire la vie sur Terre par notre indifférence et notre imprudence, et ce, en quelques générations seulement. Il lui parut alors que l’unique espoir d’échapper à cette hécatombe était que l’Humanité parvienne à un plus haut niveau de conscience : « J’eus alors une expérience paroxystique, la présence du divin devint presque palpable, et je sus que la vie dans l’Univers était autre chose qu’un accident dû au hasard ». À la suite de cette expérience, Mitchell en vient à penser que nous devons désormais poursuivre, parallèlement à l’exploration de l’espace extérieur, celle de l’espace intérieur. Et il décida de consacrer sa vie à aider l’Humanité à se comporter d’une façon qui soit plus digne de la majesté de la Terre , en favorisant l’exploration de l’esprit humain et de sa relation avec l’univers physique, pour enfin parvenir à une sagesse authentique.

 

 

Des phénomènes lumineux étranges. La Lune n’a pas d’atmosphère et ne connaît donc ni la pluie, ni le vent, ni les orages. Sur la Lune, la vue est nette et précise, sans déformation. Pourtant, les équipages des missions Apollo, et plus particulièrement celui d’Apollo 14, ont glané toute une série de photographies saisissantes, révélant d’étranges phénomènes lumineux à la surface de la Lune. Il est vite apparu que ces images ne pouvaient pas être le fruit d’une aberration ou d’une erreur d’appréciation. Alors qu’Apollo 14 survolait le cratère Lansberg (le 6 février 1971, lors de sa 26ème orbite autour de la Lune ), un des astronautes a photographié ce qui pourrait être les meilleures photos d’un phénomène lunaire transitoire ou Lunar Transient Phenomena (LTP). Les deux photos ci-dessous ont été prises successivement avec un appareil manuel Hasselblad. Elles montrent des taches lumineuses se déplaçant à la surface de la Lune dans la zone sombre près du terminateur. Un des astronautes (probablement Stuart Roosa) a donc vu un phénomène lumineux d’origine artificiel et l’a photographié.

 

Pour en savoir plus sur les phénomènes lumineux observés par Apollo 14 :

http://jepareg.free.fr/moon/lumiere.htm

 

  

Documents 3 : photos du phénomène lunaire transitoire (LTP) observé par l'équipage d'Apollo 14.

 

Levée progressive du secret ? La question que nous sommes en droit de nous poser est celle-ci : pourquoi le Dr. Mitchell a-t-il décidé de faire ces révélations explosives « ex abrupto » lors d’une émission de radio qui était consacrée à un tout autre sujet ? Ce comportement relève-t-il d’un plan concerté et mûrement réfléchi, ou s’agit-il d’une intervention « à chaud » qui n’était aucunement préméditée ? Si la première hypothèse est la bonne, cela voudrait dire que Mitchell a peut-être était autorisé à parler publiquement de secrets qui commencent peu à peu à être divulgués au public. Dans ces conditions, il n’est pas impossible que nous assistions à « une levée progressive du secret » comme le disait Gildas Bourdais dans le titre de l’un de ses livres.

 

Daniel Robin ( août 2008 )

 

 

 

 

Quatre propositions à la base de notre raisonnement. 

 

Proposition n° 1. Les ovnis existent c’est un fait prouvé et personne aujourd’hui ne peut nier leur existence. Le volumineux dossier des ovnis atteste de la réalité du phénomène, mais sa complexité est telle, et il englobe des expériences si variées, qu’il n’a pas encore reçu à ce jour d’explication définitive et globale.

 

Proposition n° 2. Il existe une minorité de militaires (M), de scientifiques (S), et de politiques (P), formant les élites des principales nations industrialisées du monde moderne, qui sait de façon absolument certaine que notre espace aérien est très souvent traversé par des engins volants qui ne sont pas d’origine humaine.

 

Proposition n° 3. Si ce n’est en France, il est par contre fort probable qu’aux Etats-Unis, un groupe d’hommes, que nous appellerons la « cellule spéciale », composée exclusivement de militaires (M), de scientifiques (S) de haut niveau, et de politiques (P), étudie sérieusement le phénomène ovni dans le plus grand secret depuis plusieurs décennies. Ce groupe secret est très fermé, et ne il figure dans aucun organigramme officiel. Aux Etats-Unis, le programme d’études des ovnis remonte probablement aux années qui ont suivi immédiatement la fin de la seconde guerre mondiale (1947).

 

Proposition n° 4. Les trois propositions précédentes (si elles sont vraies) nous amènent à considérer le fait que les militaires (M), les scientifiques (S), et les politiques (P) dont nous parlons et qui composent la « cellule spéciale », sont en quelque sorte impliqué vis-à-vis du phénomène ovni, et que cette implication peut schématiquement se décomposer en trois niveaux principaux.

 

Document 4 : « Fatman », c'est le surnom de la troisième bombe atomique qui fut larguée sur la ville de Nagasaki le 9 août 1945. Vers la fin de la seconde guerre mondiale, les recherches sur le phénomène ovni aux Etats-Unis étaient classées au-dessus de la bombe atomique (top secret), c’est-à-dire quelles étaient « above top secret », ou classées « ultra top secret ».

 

Selon nous, les propositions 1 et 2 ne sont plus à démontrer. Une étude attentive et exhaustive du phénomène ovni montre à l’évidence que ce phénomène est bien réel et qu’il est pris très au sérieux par une minorité de militaires et de scientifiques. Nous disons une minorité, car l’étude de ce phénomène reste encore très marginale et ne concerne selon toutes les apparences qu’une poignée de spécialistes. En revanche, nous examinerons plus en détail les propositions 3 et 4.

 

 

 

 

Proposition 3. En France, nous pouvons dire que nous avons connue une « cellule spéciale » de ce type d’abord appelée le GEPAN (créé à Toulouse en 1977), puis le SEPRA en 1988 (Service d’Expertise des Phénomènes Rares Aérospatiaux), et enfin le GEIPAN créée en septembre 2005, et dirigé par M. Jacques Patenet.

 

 

La création du GEIPAN. Après la disparition du SEPRA, et de son directeur Jean-Jacques Velasco, désormais à la retraite, la nouvelle « cellule » créée en 2005 et baptisée GEIPAN, ou Groupe d’Etude et d’Information sur les PAN (Phénomènes Aériens Non-identifiés), décide de jouer la carte de l’ouverture (et de l’information) vers le public et se propose même de coopérer avec les associations ufologiques privées. Le GEIPAN, qui dépend du CNES, est rattaché à la direction du Centre Spatial de Toulouse (CST), et se donne pour mission de recueillir toutes les informations relatives à l’activité des PAN (ovnis) qui survolent régulièrement notre territoire. Un comité de pilotage est rattaché au GEIPAN. Ce comité est présidé par M. Yves Sillard, ancien directeur du CNES et ancien Délégué Général pour l’Armement.

 

Le site Internet du GEIPAN : http://www.cnes-geipan.fr/

 

Une exception française. En trente années d’existence, le GEPAN/SEPRA avait accumulé près de 6000 dossiers relatant l’observation de phénomènes étranges dans le ciel. Il avait aussi travaillé en étroite collaboration avec la gendarmerie, l’armée, des laboratoires et des sociétés civiles spécialisées dans le traitement des images (Fleximage). Mais cette « cellule » n’était pas secrète. Au contraire, elle était reconnue par les pouvoirs publics comme étant l’organe officiel d’étude du phénomène ovni. Ne craignons pas d’insister sur cette exception française, car elle restera longtemps unique. Aujourd’hui, que sont devenues les archives du GEPAN/SEPRA ? Les cas les plus sensibles, comme l’atterrissage d’un ovni sur une base militaire par exemple, seront-ils portés à la connaissance du public ? Ce dont nous pouvons être certains en tout cas, c’est que ces archives seront étudiées à la loupe par un petit groupe de scientifiques qui s’efforcera de percer le secret des ovnis loin des rumeurs du petit monde de l’ufologie privée.

 

 

Le point de vue de Jean-Jacques Velasco. Dans le cadre promotionnel de la sortie de son livre, « OVNIS, l’évidence » (Editions Carnot, 2004), Jean-Jacques Velasco, ingénieur de formation et ancien président du SEPRA, répondait sans ambiguïté à une interview du Journal de l’Ufologie (lejdu) :

 

Document 5 : le livre de Jean-Jacques Velasco intitulé : « OVNIS, l’évidence », avec la collabortaion de Nicolas Montigiani, Editions Carnot, collection « Orbis enigma », 2004. Une version revue et augmentée du livre à été publiée sous le titre : « Troubles dans le ciel, observations extraterrestres 1947-1994 », aux éditions Presses du Châtelet en 2007.

 

lejdu : Que sait-on aujourd’hui du phénomène ovni ?

JJV : « Ce que je peux dire, c’est que la réalité physique du phénomène ovni est pratiquement établie. Et cela pour deux raisons. Depuis 1994, nous détenons un cas aéronautique de première importance, et puis nous avons des cas d’observations rapprochées avec effets physiques. Le 28 janvier 1994, l’Airbus A300 du vol Air France 3532 en provenance de Nice à destination de Londres survole la région parisienne. Il est 13h14 quand un membre d’équipage signale à ses coéquipiers un objet étrange. L’engin est une sorte de cloche sombre, qui se détache distinctement sur le ciel. Quelques secondes plus tard, l’objet prend la forme d’un oeuf. Sa trajectoire demeure rectiligne, croisant à la perpendiculaire celle de l’Airbus. Au total, l’observation n’aura duré qu’une minute. Mais les radars militaires ont pu enregistrer le phénomène pendant près de six minutes ! Corrélées aux témoignages de l’équipage, les données des radars ont permis au SEPRA d’estimer la vitesse, la direction et la taille de l’engin (plusieurs centaines de mètres). Si l’on crut dans un premier temps que le changement de forme était dû à une modification de la trajectoire et de la perspective, les enregistrements radars montrent qu’il n’en est rien. Dans 20 % des cas d’observations faites par les pilotes professionnels, militaires ou civils, celles-ci sont confirmées par l’observation des radars. Je pense qu’il s'agit de « quelque chose » ressemblant bigrement aux déclarations du Général Twining dans un mémorandum secret de septembre 1947. Lorsque l’on superpose le travail de nos propres recherches aux conclusions de Twining, qui dirigeait l’Air Matériel Command de l’US Air Force, nous avons de quoi être interloqués. Twining avance sans hésiter que nous avons à faire à des objets réels ».

 

Document 6 : le Général Nathan Farragut Twining (11 octobre 1897 - 29 mars 1982). Twining fut chef d’État-major de l’US Air Force de 1953 à 1957, avant d’être le premier général de l’Air Force à être nommé Chef d’État-Major des armées de 1957 à 1960. Il occupera le poste de chef du matériel de l’air (Air Materiel Command) à la fin de la seconde guerre mondiale avant de prendre, en 1947, la direction de la région aérienne de l’Alaska (Alaskan Air Command).

 

Intervention d’une intelligence non humaine. La réponse de Jean-Jacques Velasco est importante, même si elle était formulée, à l’époque, à titre personnel, et non pas dans le cadre de ses activités au sein du SEPRA. Rappelons que le SEPRA était un service officiel d’étude des ovnis qui dépendait directement du CNES. Le SEPRA disposait d’une banque de données exceptionnelle (près de 6000 cas) dans laquelle étaient enregistrées de troublantes observations d’ovnis. Ces observations, de l’avis même de Jean-Jacques Velasco, ne pouvaient pas être expliquées autrement que par l’intervention d’une intelligence non humaine dans notre environnement terrestre. Intelligence qui utiliserait des engins volants possédant toutes les propriétés des objets matériels. Les propos de Jean-Jacques Velasco sont clairs : les ovnis sont des objets physiques bien réels.

 

Des engins volants aux performances exceptionnelles. Le mémorandum du Général Nathan Farragut Twining (1897-1982), chef de l’Air Materiel Command de l’US Air Force, auquel fait allusion Jean-Jacques Velasco dans son interview, est un document qui est bien connu des ufologues. Ce document, qui date du 23 septembre 1947, est une note destinée au brigadier Général George Schulgen, chef de l’Air Intelligence Requirements Division au Pentagone. Le fameux mémorandum du Général Twining n’a été rendu public qu’en janvier 1969 lors de la parution du rapport Condon, dans lequel il figure en annexe R. Ce document, qui était secret à l’époque, dit clairement en parlant du phénomène ovni que :

1) Le phénomène décrit est réel, il n’est ni fictif, ni le produit d’hallucinations. Il a une existence propre.

2) Il existe des objets dont la forme approximative est celle d’un disque, et dont les dimensions sont telles qu’ils paraissent être aussi grands que des avions de fabrication humaine.

3) La description apparente commune des objets est la suivante : surface métallique ou réfléchissante, absence de traînée de condensation, excepté dans un nombre réduit de cas où l’objet manoeuvrait dans des conditions de hautes performances, forme elliptique ou circulaire, partie inférieure plate, partie supérieure comportant un dôme. Plusieurs rapports décrivent des vols de trois à neuf objets en formation bien tenue. Normalement aucun son n’est associé, sauf dans trois cas où une sorte de rugissement fut noté. Les vitesses en palier dépassent généralement les 300 nœuds (soit 550 km/h ).

 

Document 7 : photographie d’une « soucoupe volante » dans le New Jersey en 1952. Telle qu’elle apparaît sur ce document, la « soucoupe » illustre parfaitement les commentaires du Général Twining. 

 

Une étude qui n’a jamais cessé. Le contenu du mémorandum de Twining décrit exactement l’apparence et le comportement de ce que l’on appelait à l’époque les « disques volants », ou « les soucoupes volantes ». Le mot « ovni » n’existait pas encore. Le texte a aujourd’hui plus de cinquante années d’existence et l’on imagine sans peine que tout au long de ces cinquante dernières années, l’étude des mystérieux « disques volants », et plus généralement du phénomène ovni, n’a pas cessé, contrairement aux allégations des autorités militaires américaines. Officiellement, en effet, la recherche sur les ovnis financée par des fonds publics n’existe plus aux Etats-Unis. Mais nous nous accordons le droit d’en douter…

 

 

Un sujet d’étude d’une extrême importance. Ces quelques remarques préliminaires nous amènent à nous poser la question suivante : quels sont les éléments dont nous disposons aujourd’hui qui permettent de dire qu’un certain nombre de militaires de haut rang (M), de scientifiques aux compétences très élevées (S), et même de politiques (P), savent que le phénomène ovni existe et qu’il représente un sujet d’étude d’une extrême importance pour l’humanité ?

 

 

Nous pensons que ces éléments sont les suivants (a, b, c, d, e, f) :

a) Les moyens de détection et d’observation performants dont disposent les militaires et les scientifiques (radars longue portée comme ceux utilisés par le NORAD par exemple, télescopes, satellites en orbite autour de la Terre , sondes spatiales, avions, systèmes perfectionnés de surveillance de l’espace aérien, etc…) permettent d’affirmer que la réalité d’une présence étrangère (non humaine) dans notre environnement est désormais prouvée. On ne nous fera pas croire qu’avec tous les moyens perfectionnés d’observation et de détection qui sont utilisés de façon permanente, rien d’anormal n’a été remarqué dans notre environnement terrestre. Il faudrait être bien naïf pour accepter sans sourciller les dénégations des autorités qui inlassablement nous répètent qu’elles n’ont jamais rien détecté d’anormal qui pourrait laisser croire qu’il existe une présence étrangère dans notre système solaire. Il existe, d’ailleurs, un certain nombre de cas bien documentés où l’observation visuelle du phénomène ovni a été corroborée par une détection radar capable de mesurer les accélérations fulgurantes de l’objet détecté et ses variations de trajectoire à angle droit.

 

Document 8 : radar tridimensionnel à balayage électronique (phased-array radar en anglais) du NORAD.

 

Le Norad : un système de surveillance du ciel très performant. Le Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD ou North American Aerospace Defense Command) est une organisation américano-canadienne dont la mission est la surveillance de l’espace aérien nord-américain. A partir des éléments fournis par un réseau de radars et de systèmes optiques répartis sur les cinq continents, il suit tous les objets en orbite autour de la Terre. Les objets les plus petits que les radars étaient capables de discerner en orbite basse dans les années 1980, mesuraient 10 cm. La limite de détection passe à un mètre pour un objet situé à environ 4 000 km. Plus performante, la surveillance optique permet de photographier des objets de 10 cm jusqu'à 8 000 km, et de 25 cm sur l’orbite des satellites géostationnaires. Le Space Surveillance Center reçoit en moyenne 40 000 observations quotidiennes, qui lui permettent notamment de prévoir les dates et lieux de retombée d’objets spatiaux et de prévenir les nations concernées. Les principaux radars qui forment le réseau du Norad sont installés en Alaska, au Groenland (base de Thulé) et en Ecosse. D’autres ont été mis en service au cap Cod dans le Massachusetts, en Géorgie, en Californie, au Texas et dans le nord du Dakota du Nord. Cette couverture a été complétée dans les années 1990 par de nouveaux radars transhorizon, capables de porter jusqu’à 3 000 km par réflexion sur l’ionosphère, et par des radars de grande puissance Haystack, qui permettent de suivre des débris de 1 cm seulement. Les systèmes optiques ont longtemps consisté en un réseau de télescopes-caméra du type Baker-Nunn dotés d’un obturateur tournant. Ce réseau est complété depuis le début des années 1990 par un nouveau système, le GEODSS (Ground based Electro Optical Depp Surveillance System) qui compte cinq stations. Chaque installation comprend deux télescopes de 1 m d’ouverture, et d'autres plus petits de 40 cm, reliés à des caméras vidéo dont les images alimentent directement un ordinateur.

 

Document 9 : l’emblême du NORAD. Le NORAD fût créé le 1er août 1957 sous le nom de North American Air Defense.

 

b) Les structures (militaires et scientifiques) impliquées dans l’étude du phénomène ovni pourraient disposer de ressources financières importantes. Ces ressources seraient prélevées sur les budgets des états concernés dans le but de développer des programmes d’études très poussés. Ces programmes de recherches seraient menés avec une extrême discrétion.

 

c) Les structures auxquelles nous faisons allusion disposeraient aussi de ressources humaines de compétence élevée. Des équipes de scientifiques, de chercheurs, d’ingénieurs, d’experts et de spécialistes de toutes disciplines concernées travailleraient à plein temps sur la question des ovnis. Ces ressources humaines seraient associées à des moyens matériels conséquents (laboratoires disposant de matériel très performant, bases secrètes, avions, bateaux, etc…).

 

d) En France, il y a une forte implication de la Gendarmerie dans les observations d’ovnis, car c'est elle qui est chargée de la collecte des informations sur le terrain. Ce dernier point est clairement exposé par Jean-Jacques Velasco lorsqu’il décrit le fonctionnement du SEPRA.

 

e) Implication de militaires (des pilotes notamment) dans des observations d’ovnis.

 

f) Implication de scientifiques (parfois de réputation internationale) dans des observations d’ovnis. Le présupposé qui voudrait que les observations d’ovnis ne soient que l’apanage des catégories socioprofessionnelles les plus défavorisées possédant un niveau intellectuel au-dessous de la moyenne est une grossière erreur de jugement. Interrogé sur cette question, l’astronome Jean-Claude Ribes, qui a mené une enquête dans le milieu des astronomes professionnels, constate que « le pourcentage d’observations par les astronomes est comparable à celui constaté dans la population globale, même s’il y a une réticence certaine chez une grande majorité à en faire état sans être certain de l’anonymat » (extrait du Rapport Cometa annexe 2). Aux Etats-Unis, par exemple, la NASA possède des documents filmés sur le phénomène ovni et des témoignages circonstanciés d’astronautes - tel celui de Gordon Cooper - qui ont observé directement le phénomène.

 

 

Quel degré d’implication ? Si les trois propositions précédentes sont certaines, ou quasiment certaines, et donc si des groupes fermés (secrets) de militaires (M) et de scientifiques (S) disposent d’informations irréfutables au sujet du phénomène ovni, nous sommes en droit de nous poser cette question fondamentale qui est lourde de conséquences : quel degré d’implication ces groupes ont-ils avec le phénomène ovni ? Et cette question nous mène directement à notre quatrième et dernière proposition :

 

 

Proposition n° 4. Les militaires (M), les scientifiques (S) dont nous parlons et qui composent la « cellule spéciale », seraient en quelque sorte impliqués de façon plus ou moins importante vis-à-vis du phénomène ovni. Cette implication peut schématiquement se décomposer en trois niveaux principaux.

 

1) Degré 0 (zéro) d’implication. Caractéristiques du degré zéro : observation et détection à distance du phénomène ovni. Collecte de rapports d’observations et de témoignages. Enregistrements radar, films et photos d’ovnis. Récupération de divers matériaux dont l’origine n’est pas humaine. Analyses approfondies de traces au sol, d’échantillons de végétation, voire même d’implants. Le phénomène ne représente pas une menace pour la sécurité des états. Les autorités assistent impuissantes aux évolutions du phénomène ovni dans leur espace aérien. Pas de contact direct avec le phénomène, mais simple constat que le phénomène est bien réel.

 

2) Degré 1 d’implication. Caractéristiques du degré 1 : observation du phénomène ovni avec contacts sporadiques et limités, sans influence directe sur les affaires humaines. Rencontres secrètes que l’on peut qualifier de « courtoises » entre des représentants de la civilisation (ou des civilisations) qui produit le phénomène ovni et des représentants terriens rigoureusement sélectionnés. Echanges d’informations, voir transfert limité de technologies. Démonstration des prouesses des ovnis pour montrer aux terriens leur supériorité technologique. Contacts avec le phénomène ovni, mais pas d’interférence notable avec les affaires humaines. Tout se passe à un niveau très confidentiel.

 

3) Degré 2 d’implication. Caractéristiques du degré 2 : Il y a des contacts importants et fréquents au plus haut niveau. Collaboration active avec la civilisation extraterrestre. Il existe des échanges importants d’informations et des transferts massifs de technologies. Nous pouvons imaginer que dans le pire des scénarios la civilisation extraterrestre exercerait un contrôle presque total sur notre planète. Les extraterrestres dicteraient les grandes lignes de l’organisation économique, politique et scientifique des états. Ils pourraient programmer notre avenir. Une infiltration des extraterrestres dans toutes les sphères dirigeantes de la planète est aussi envisageable. Ils pourraient même prendre une apparence humaine pour passer inaperçus. Dans ce scénario de l’extrême, les politiques seraient soumis aux extraterrestres. A ce niveau d’implication tout est possible. Le phénomène peut alors représenter une grave menace pour notre planète et l’avenir de notre civilisation. C’est le pire des scénarios, digne des théories conspirationnistes les plus sombres.

 

Alternative. Cependant, nous pouvons aussi imaginer l’hypothèse inverse, c’est-à-dire que les extraterrestres exerceraient un contrôle bénéfique et positif sur notre civilisation, avec l’intention de nous guider et peut-être même de nous « éduquer », pour nous permettre d’accéder à un niveau supérieur de civilisation. Le degré 2 implique des contacts étroits avec les extraterrestres, avec intervention et ingérence maximales dans les affaires humaines. Tout se passe à un niveau confidentiel mais les militaires et les scientifiques sont soumis au phénomène. Le phénomène dicte sa « loi », mais cette « loi » est destinée à nous faire progresser. Les extraterrestres auraient un « plan » destiné à orienter l’évolution de l’espèce humaine.

 

Document 10 : une scène du film « 2001, l’odyssée de l’espace », qui montre la découverte d’un monolithe noir sur la Lune. Le film suggère qu’une civilisation extraterrestre très évoluée (de type III) surveillerait et orienterait selon ses « plans » les activités humaines. 

 

Le degré zéro d’implication est une certitude. Les trois niveaux d’implication des structures politiques, militaires, et scientifiques, décrits ci-dessus, sont bien évidemment très schématiques. Il peut exister de nombreux degrés intermédiaires entre ces trois grandes catégories. Toutes les combinaisons sont en fait possibles. Ce qui est sûr en tout cas, c’est que le « degré zéro » est aujourd’hui une réalité bien établie. Le « degré deux » est peu probable (mais sa probabilité n’est pas nulle). Il représente le degré extrême d’implication.

 

 

Organigramme. L’organigramme que nous présentons ci-dessous, tente de montrer comment pourraient être organisés les différents niveaux d’implication entre le phénomène ovni et notre civilisation. Dans ce schéma (qui n’est, ne l’oublions pas, qu’une simple hypothèse de travail), le niveau d’implication maximum avec le phénomène ovni serait celui de la « cellule spéciale » composée de militaires (M), de politiques (P) et de scientifiques (S). Nous pouvons même imaginer que dans certains cas, le pouvoir politique soit nettement moins impliqué (voir même pas du tout impliqué). Les militaires et les scientifiques, membres de la « cellule spéciale », pourraient ne pas être enclins à partager certains « secrets » avec les hommes politiques. Le mérite de cet organigramme est aussi de montrer l’écart qui existe entre le simple citoyen et certains groupes humains très fermés quant aux possibilités d’accéder à la véritable information. Plus on monte dans la hiérarchie et plus la qualité, la précision, la valeur, et en quelque sorte le « poids » de l’information disponible sont élevés.

 

 

Une entreprise officielle de désinformation. Ce qu’il est important de remarquer dans cette représentation, c’est le type de rapports qui lie entre eux le sommet de l’organigramme avec sa base. On remarque, en effet, que l’information concernant le phénomène ovni est soigneusement filtrée et qu’elle est habilement entremêlée à de la désinformation. Pierre Guérin (aujourd’hui décédé) écrivait fort judicieusement dans son ouvrage intitulé « OVNI, les mécanismes d’une désinformation » (Editions Albin Michel, 2000) : « Les scientifiques ne sont pas les seuls à contribuer à la désinformation du public sur le sujet (des ovnis). L’étude du dossier oblige à prendre conscience du fait que le phénomène a une composante politique et militaire d’une importance énorme. Pour des raisons que je m’efforce d’analyser en de nombreux endroits de ce livre, il existe dans le monde occidental, orchestrée depuis les Etats-Unis, ce qui ressemble à une entreprise officielle de désinformation consciente visant à déprécier, par différents procédés malhonnêtes, l’objectivité et la valeur probante des observations d’ovnis, fussent-elles les plus précises et les plus sûres ».

 

 

Désinformation et information sélective. Dans son texte, Pierre Guérin stigmatisait seulement les mécanismes de la désinformation. Nous pensons, cependant, que ces mécanismes sont beaucoup plus subtils qu’il n’y paraît et qu’ils comportent aussi une part d’information, même si les éléments qui la composent sont soigneusement sélectionnés. Dans quel(s) but(s) est orchestrée cette information désinformation ? Nous ne pouvons, là encore, qu’émettre des hypothèses.

 

 

Quel degré d’implication ? La réponse à cette question des mobiles qui sont à l’origine de l’étrange politique du secret orchestrée par les structures dirigeantes vis-à-vis du phénomène ovni dépend du degré d’implication considéré. Si nous supposons que ce degré est égal à zéro, on voit mal pourquoi ces structures maintiendraient à tout prix un secret qui en fait n’en est pas vraiment un. La question des ovnis intéresse, en effet, de nombreuses personnes à travers le monde depuis au moins la fin de la seconde guerre mondiale. Les informations concernant le phénomène ovni sont abondantes et chacun peut mener ses propres recherches sur ce sujet en toute liberté. Dans ce cas (degré d’implication égal à zéro) les raisons du secret seraient nécessairement triviales. Le souci de conserver une certaine crédibilité vis à vis de l’opinion publique pourrait, par exemple, motiver une telle attitude. Par contre, si nous supposons que ce degré est proche de 2, les raisons d’un tel secret s’expliquent déjà beaucoup mieux. Si l’on admet cette possibilité nous pouvons tout imaginer. Des contacts planifiés assortis de prises de décisions concertées entre des extraterrestres et des représentants terriens sont alors tout à fait envisageables. Rien ne prouvent que te tels contacts existent réellement, mais c’est une éventualité qu’il ne faut pas rejeter a-priori.

 

Un apprentissage pour entrer dans le « grand cercle » de la civilisation galactique. Sommes-nous prêts à entrer dans le « grand cercle » de la civilisation galactique de la Voie lactée ? On a souvent avancé dans les milieux ufologiques que les structures dirigeantes voulaient éviter un effet de panique dans la population en dissimulant la vérité sur la réalité d’une présence non-humaine dans notre environnement. C’est possible, mais nous pensons aussi qu’il existe certainement d’autres raisons. Ces raisons, même si nous avons du mal à les comprendre, existent réellement. D’ailleurs, elles ne sont pas selon nous nécessairement mauvaises ou négatives. Peut-être subissons-nous une sorte d’apprentissage de la part du phénomène ovni et les populations de notre planète sont-elles peu à peu préparées à l’idée d’une cohabitation avec une civilisation extraterrestre ? Peut-être que nous ne sommes pas encore prêts à entrer dans le « grand cercle » de la civilisation galactique de la Voie lactée, et que nous avons besoin d’une préparation spéciale avant d’y être invité ? 

Une civilisation galactique est une civilisation de Type III. 

Lire sur ce site notre dossier sur la classification des civilisations : Essai de classification des civilisations extraterrestres

 

Document 11 : la question est de savoir si nous sommes suffisamment avancés sur les plans scientifique et spirituel pour entrer dans le « grand cercle » de la civilisation galactique. Il est possible qu’une civilisation de Type III (galactique) aide les civilisations qui sont sur le point d’accéder au Type I (planétaire) à franchir cette étape difficile de leur évolution.  

 

Le contact. Si nous admettons la possibilité d’un contact entre les extraterrestres et nous, il y a fort à parier qu’il se ferait d’abord dans la « plus stricte intimité » si l’on peut dire, c’est-à-dire seulement entre des responsables des deux parties. Même sur Terre, c’est ce modèle de contact qui prévaut entre gens civilisés dans les relations entre des groupes humain plus ou moins importants (nations, partis politiques, associations, entreprises, etc…). Un autre point hautement probable est que l’initiative du contact, et les conditions dans lesquelles il se ferait, seraient totalement contrôlées par nos visiteurs. Bref, c’est eux qui fixeraient les règles du « jeux » en quelque sorte. Si les extraterrestres jugent opportun de communiquer directement avec nous, il est fort probable qu’ils ne le feront que pour des raisons impératives que nous ne pourrons pas nécessairement comprendre. 

 

  © Daniel Robin août 2008.

 

 

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