LE VOYAGE ALCHIMIQUE
DOSSIER N°2
Spiritualité
LE VOYAGE ALCHIMIQUE
Sur les chemins de la pierre philosophale.
Un film de Georges Combe.
Un voyage initiatique en sept étapes.
La mystérieuse « Etoile » des alchimistes.
Le
Voyage Alchimique est une série de
7 films de 52 minutes chacun qui vous invite à découvrir progressivement, les
secrets de l’alchimie. C’est un véritable voyage initiatique qui part de
Georges Combe
PREMIERE ETAPE DU VOYAGE : BRUXELLES.
DEUXIEME ETAPE DU VOYAGE : CHARTRES.
Seconde
étape du Voyage Alchimique :
Le labyrinthe de
TROISIEME ETAPE DU VOYAGE : LE MONT SAINT-MICHEL.
Troisième
étape du Voyage Alchimique :
QUATRIEME ETAPE DU VOYAGE : ROCAMADOUR.
La
quatrième étape de notre Voyage Alchimique est une étape essentielle.
Sur
la Grand’Place de Bruxelles, nous avons découvert de nombreux
symboles
et principes alchimiques.
A
Chartres et au Mont Saint-Michel,
nous
avons vécu la puissance de l’architecture. Elle était
capable
de nous faire deviner d’autres dimensions de notre monde.
Maintenant,
à Rocamadour, c’est le monde lui-même, c’est-à-dire
la
Nature,
qui va s’offrir à nous.
La
situation très étrange de ce haut-lieu, qui s’appelait autrefois
« le
val Ténébreux », nous met d’abord en condition pour nous ouvrir
les
portes de la vallée de l’Alzou, que surplombe Rocamadour.
Une
vallée où la nature a gardé tous ses pouvoirs et tous ses droits.
En
nous enfonçant dans les profondeurs de la vallée en compagnie de
Patrick
Burensteinas, nous allons peu à peu ressentir la présence
mystérieuse
et subtile des « élémentaux », c’est-à-dire les « esprits »
des
éléments : les traditions les appellent « gnômes » pour la terre,
« sylphes »
pour l’air, « ondines » pour l’eau, et « salamandres »
pour le
feu.
Ces entités apporteront une aide précieuse et indispensable à
l’alchimiste.
Elles lui permettront de s’unir à la nature pour
travailler
sa « matière première », une matière qui justement lui est
donnée
par la nature...
Ce
dialogue de l’alchimiste avec les forces naturelles que nous
découvrons
à Rocamadour ne se fait pas avec le « mental »
et le
conscient.
Il fait appel aux archétypes et à l’imaginaire universel.
Toutes
les mythologies ont mentionné ces « esprits » de la nature et
l’alchimie
s’inscrit dans cette pensée aussi ancienne que le monde.
Pour
avoir son efficacité, l’alchimie doit puiser dans les forces qui
sont
dans notre inconscient et dont la plupart des contes des fées de
notre
enfance se font l’écho...
A
Rocamadour, nous sommes entrés dans un univers poétique
et
extraordinaire.
Il va nous amener jusqu’à penser l’origine même du
monde.
La quête de l’alchimiste s’affirme désormais comme une quête
métaphysique.
C’est pourquoi, après avoir parcouru la vallée de
l’Alzou,
nous sommes prêts à entreprendre notre cinquième étape,
Saint-Jacques
de Compostelle, où nous trouverons enfin le secret de
La « matière première » de l’alchimiste en Occident.
CINQUIEME ETAPE DU VOYAGE : SAINT-JACQUES DE COMPOSTELLE.
A
Bruxelles, nous avons découvert la beauté et la logique des
symboles
alchimiques, à Chartres et au Mont Saint-Michel, la
puissance
et le message de l’architecture, à Rocamadour, les forces
subtiles
de la nature. En approchant de Saint-Jacques,
c’est la
finalité
même du Grand Oeuvre alchimique que nous allons ressentir.
Sur
le Chemin, nos pas semblent nous conduire inexorablement vers un
autre
monde, celui que nous ouvre l’alchimie. D’étape en étape, nous
allons
questionner la Mort (« l’âme-hors » du corps) et le Temps.
Symboles,
mythes
et lieux privilégiés se mêleront pour préciser ces
interrogations
avant que la Pierre Philosophale nous apporte une
réponse.
La route de Saint-Jacques est bien une route
alchimique.
D’abord,
au col de Roncevaux, nous rencontrons le souvenir de Roland,
dont
l’épée avait été emportée par Saint-Michel et plantée dans la
falaise
de Rocamadour. A Eunate, nous découvrons une chapelle
octogonale
qui, par sa forme, fait le lien entre le Ciel et la Terre.
C’est
un lieu habité par Mercure et Saint-Michel...
L’église
est attribuée aux Templiers et, comme tout lieu magique et sacré,
Elle
est encore pourvue de sa triple enceinte énergétique. Plus loin sur
le
chemin, c’est à une véritable méditation sur la Mort, les
apparences,
et le sens de l’Oeuvre au Noir que nous convient les murs
de
Castrojeriz. Enfin, à l’entrée de la Galice, le col du Cebreiro
nous
amène à comprendre que le chemin de Saint-Jacques ne nous fait
pas
seulement traverser l’espace ; il est aussi une Porte du Temps.
Le
Chemin de Saint-Jacques est un véritable parcours initiatique.
Antérieur
au pèlerinage chrétien, il est aussi le reflet des
mythologies
gréco-latines et celtes. C’est ainsi que nous retrouvons
Hercule,
que nous avions entrevu à Bruxelles et que le Mont Saint-Michel
évoquait
puisqu’on le qualifiait parfois de « port d’Hercule ».
Hercule
est une des personnifications de l’alchimiste, et ses Travaux
sont
souvent comparés à ceux qui conduisent à la Pierre Philosophale.
C’est
ainsi qu’en entrant dans la cathédrale de Saint-Jacques
de
Compostelle,
nous avons la surprise de voir qu’Hercule est là pour
nous
accueillir. II soutient le trumeau du fameux « portail de gloire »
de
maître Mathieu. L’alchimie peut expliquer cette présence incongrue
dans
un édifice chrétien, mais la mythologie et les légendes viennent
l’enrichir
: Hercule avait cueilli les pommes d’or du fameux jardin
des
Hespérides, que certains situent sur une île à l’ouest de
l’Espagne
et fait le lien avec les légendes celtes et l’île
d’Avallon,
qui est aussi une « île des pommes ». Ces mystérieuses « pommes »
apportent la
connaissance
des choses secrètes et sacrées, elles permettent de vaincre le
Temps
et de trouver l’Eternelle Jeunesse. Le Chemin de Saint-Jacques,
qui
épouse la trace d’éternité laissée dans le ciel par les
étoiles
de la Voie lactée, semble nous y conduire...
Nous
éprouvons alors le sentiment que Saint-Jacques de
Compostelle
n’est
pas le véritable terme du Chemin pour l’alchimiste. Il faut
nous
enfoncer plus avant dans la Galice, cette terre celtique qui a
conservé
de nombreux dolmens et les vestiges de villages celtes qu’on
appelle
des « castros ». Ce sont les lieux d’une véritable initiation,
transmise
depuis l’aube des temps dont Patrick Burensteinas nous
montre
le déroulement. Ils font revivre la naissance et la mort,
avec
la participation des forces de la Nature. Ils amènent ainsi
l’alchimiste
à un état d’esprit qui lui permettra de fabriquer la
Pierre
Philosophale. Mais encore lui faut-il trouver la Matière
Première
de l’Oeuvre...
En
approchant de « la Côte de la Mort », - car c’est ainsi qu’on
appelle
la
côte de la Galice -, tout un jeu de légendes, de mythes et de
traditions
guide l’alchimiste vers une plage précise où il va enfin
pouvoir
recueillir cette Matière Première. Ce lieu est voisin du cap
Fistera
(la « fin de la terre ») qui marque aussi la véritable fin
du
voyage
pour un certain nombre de pèlerins de Saint-Jacques....
Certes,
la Matière Première de l’Oeuvre peut se trouver ailleurs en
Europe,
dans des mines, mais le chemin de Compostelle offre
à
l’alchimiste
la condition essentielle de sa réussite : sa
transformation
intérieure, une perception différente des choses, des
êtres
et du monde. C’est un peu comme si, au bout du Chemin, nous
avions
déjà rencontré les effets de la Pierre : nous sommes « ici »
mais
nous commençons, par la biais du film et des images, à nous
sentir
« ailleurs ».
Il
est alors temps de se mettre au travail dans le laboratoire
alchimique
et d’appliquer des modes d’emploi précis. Désormais, nous
sommes
à même de les comprendre. Nous en découvrirons les premiers
éléments
en passant à nouveau devant la cathédrale de Chartres, puis
en
déchiffrant le message de Nicolas Flamel qui avait lui aussi,
selon
sa légende, fait le voyage de Saint-Jacques.
Enfin, des églises
parisiennes
nous livreront quelques derniers secrets : tel sera le
contenu
de notre sixième étape, avant l’ultime récapitulation et
l’aboutissement
de nos travaux et de notre périple, à Notre-Dame de Paris.
L’alchimie est une discipline (art ou science) dont l’objet est l’étude de la matière et de ses transformations. L’un des objectifs de l’alchimie est la réalisation du Grand Oeuvre, c’est-à-dire la fabrication de la mystérieuse Pierre Philosophale qui permettrait la transmutation des métaux vils comme le plomb par exemple, en métaux nobles comme l’or et l’argent. Un autre objectif de l’alchimie est la recherche de la panacée (médecine universelle) et la prolongation de la vie au-delà des limites ordinaires. La pratique de l’alchimie et les théories de la matière sur lesquelles elle repose, ne sont pas séparables d’une certaine forme de quête spirituelle et initiatique. Plus que la fabrication de l’or matérielle, le but de l’alchimie offre la possibilité d’une réelle transmutation intérieure de l’être humain.
LE VOYAGE ALCHIMIQUE
avec Patrick Burensteinas scientifique (physicien au CEA) et alchimiste.
Musique originale Gilbert Grill.
Un film de Georges Combe.
Bruxelles est la première
étape de notre Voyage Alchimique. On sait que les alchimistes, pour parfaire
leurs connaissances et se mettre en accord avec les énergies du monde et de la
nature prenaient les routes de Saint-Jacques de Compostelle. Bruxelles est un
point de départ de ce pèlerinage. Précisément
Quand Bruxelles fut
bombardé par les armées de Louis XIV,
Patrick Burensteinas, scientifique et alchimiste va décoder pour nous ces messages. Les trois roses de la « Rose blanche » peuvent évoquer les trois oeuvres de l’alchimie, d’autant plus que juste à côte, on trouve l’enseigne des « trois couleurs » qui rappellent les trois couleurs de l’Oeuvre : noir, blanc, rouge. La statue de Saint-Nicolas avec les trois enfants mis au saloir illustre bien entendu la légende que nous connaissons tous, mais derrière cette légende ne peut-on lire le rôle du Sel, lié au Soufre et au Mercure, ces trois Principes si importants en alchimie ? Et dans les décorations que surplombe Saint-Nicolas, on peut déchiffrer tout le processus alchimique. La « Justice », avec son épée et sa balance (qui doit être équilibrée), montre « la voie du milieu », qui est le cheminement que l’alchimiste doit suivre dans ses travaux.
Cette lecture pourrait sembler artificielle si elle ne se complétait pas par de nombreux autres motifs : l’alchimiste se définit comme un « artiste », amoureux de la musique, de la peinture et des mots. La trompette de la maison du « Roi d’Espagne » peut évoquer la musique. Un peu plus loin le paon, symbole des couleurs, fait penser à la peinture. Sur la maison dite du « Duc de Brabant », deux moulins à vent sont l’image d’une phrase de la « Table d’Emeraude », la bible des alchimistes, attribuée à Hermès Trismégiste : « Le vent l’a porté dans son ventre »..., ce « ventre du vent » que voulait explorer Don Quichotte, en combattant les géants à travers les moulins à vent. Le roman de Cervantès a des connotations alchimiques évidentes. Enfin, l’alchimiste qui cherche la « Pierre Philosophale » se définit comme un philosophe, un « sage ». C’est ce que suggère la présence de l’ermite, à quelques mètres de là, absorbé dans la lecture d’un gros livre.
Pour étayer cette
lecture, on rapproche les emblèmes de
En parcourant
Certes, la présence du
Grand Œuvre alchimique dans les décorations de
Notre Voyage Alchimique vous invite à découvrir le monde complexe et extraordinaire de l’alchimie. C’est un voyage, aussi cette découverte se fait pas à pas, en regardant autour de soi, en rassemblant les pièces d’un vaste puzzle disséminées sur des sites et des monuments prestigieux, en prenant son temps. Car l’alchimie n’est pas une science au sens habituel du terme, c'est-à-dire un univers rationnel où (presque) tout s’explique. L’alchimie est une perception du monde qui met en oeuvre à la fois la raison, la sensation, la culture, l’émotion et la pratique. C’est une sorte de philosophie et de quête artistique : ne parle-t-on pas de Grand Oeuvre, de « Pierre philosophale », et l’alchimiste ne se définit-il pas comme un « artiste » ? On ne peut alors être étonné de voir que ce voyage alchimique nous emmène dans des lieux célèbres pour leur architecture, leurs décors, leurs sculptures, leur rayonnement spirituel, artistique et intellectuel. Mais pour les comprendre, nous suivons un alchimiste, qui est aussi un scientifique, Patrick Burensteinas. Il fait le lien entre les lieux (l’oratoire) et le laboratoire.
Ce voyage est structuré. Il ressemble à une quête, à un parcours initiatique qui va nous faire passer, comme toute quête, d’un monde connu et quotidien, à un monde non ordinaire, où l’espace et le temps prennent d’autres dimensions. Nous partons ainsi de Bruxelles, la « capitale » de l’Europe, sur sa Grand’Place parcourue par la foule des badauds, des touristes et des promeneurs. Mais personne ne peut s’empêcher de lever les yeux pour regarder les décorations innombrables qui ornent les façades. Elles semblent mystérieuses et chacun y va de son interprétation. En fait elles sont des clefs (pour une part alchimiques), qui vont ouvrir les portes de notre voyage à travers l’Europe. Il va suivre les chemins traditionnels de Saint-Jacques.
Nous allons donc quitter
la foule et le quotidien pour entrer, lors de notre deuxième étape, dans un
lieu plus intemporel, celui d’une cathédrale par exemple, et l’une des plus
célèbres : Chartres. Nous sommes encore dans un univers architecturé,
structuré, et parcouru de nombreux visiteurs. Mais là, tout est fait pour élever
notre esprit et notre sensibilité vers d’autres dimensions du monde : le
labyrinthe, les couleurs des vitraux, la musicalité de l’architecture, les
mystères des cryptes et des Vierges Noires. Ce lieu chrétien semble résumer
et reprendre l’essence même de toutes les religions, qui est de nous faire
accéder à une autre perception du monde. Aussi l’alchimiste ne peut s’empêcher
d’évoquer ici le texte fondateur de la démarche alchimique, la fameuse et légendaire
Table d’Emeraude attribué à Hermès Trismégiste, le dieu égyptien Thot. Il
n’y a pas là une lecture abusive de la cathédrale, car au centre d’une
autre cathédrale, celle de Sienne en Toscane, on trouve une mosaïque qui représente
Hermès Trismégiste, perçu ici comme un annonciateur du Christ.
Chartres, par son
architecture, élevait notre esprit. Le Mont Saint Michel est lui aussi un lieu
religieux, médiéval et architecturé, mais tout le cheminement que le parcours
du Mont nous invite à faire est une ascension, depuis la profondeur obscure de
Notre-dame-sous-Terre jusqu’au cloître et à l’église abbatiale qui
s’ouvre sur le ciel et l’infini de la baie, le chant du vent et des oiseaux.
Le Mont-Saint Michel, par son architecture et sa situation, nous pousse à découvrir
Le Mont Saint-Michel a ainsi pu nous faire passer du monde civilisé et architecturé des hommes à celui de son environnement : la nature. Il reste à mieux la comprendre, et c’est le rôle de l’étape suivante : Rocamadour. Rocamadour est certes un lieu de pèlerinage médiéval, mais il est vécu par l’alchimiste comme une porte qui conduit au coeur de la nature, ici la vallée de l’Alzou, le « Val Ténébreux » comme on l’appelait autrefois. Dans cette vallée encaissée, à l’abri des hommes, nous apprenons à écouter la nature, à percevoir ses énergies, ses éléments, qui ont été « personnifiées » dans les contes par les elfes, les sylphes, les gnomes, et les salamandres : ce sont les « élémentaux », ces esprits de la nature que l’alchimiste doit savoir se concilier. Ils lui permettront d’ « ouvrir » la matière, mais sans violence extérieure et artificielle, de façon « naturelle » en somme. C’est ici qu’on peut comprendre pourquoi la démarche alchimique évoque certains principes de la physique quantique où l’expérimentateur a une place essentielle dans l’expérience (quand il travaille sur l’infiniment petit, ce qui est le cas de l’alchimiste qui essaie de restructurer la matière et ses atomes).
Ayant renoué le contact
avec
Notre voyage alchimique se termine par deux étapes : la première nous ramène d’abord à Chartres. A l’extérieur de la cathédrale, on peut découvrir des médaillons sculptés qui racontent et expliquent les phases du travail de l’alchimiste. On les retrouve, identiques et plus complets à Amiens et sur Notre-Dame de Paris. Pour compléter son instruction (technique) cette fois, l’alchimiste se rend enfin à Paris, où il retrouve les traces de Nicolas Flamel. Il peut aussi déchiffrer des vitraux très explicites, ceux de l’église Saint-Etienne du Mont ou des stalles très parlantes, celles de l’église Saint-Gervais-Saint-Protais. Les opérations du Grand Oeuvre y sont évoquées.
Mais surtout, dans notre
septième et dernière étape, c’est sur le porche central de Notre-Dame de
Paris que l’ensemble des travaux de l’alchimiste est montré. Vingt-quatre médaillons
(et même un peu plus) racontent comment parvenir jusqu’à
Ainsi se termine le
Voyage Alchimique. Il n’a pas pour but de faire de ses spectateurs de futurs
alchimistes. Il a simplement pour objectif de faire voir quelques lieux célèbres
(et bien d’autres qui n’ont pu être montrés ici) avec un autre regard, un
regard neuf. C’est une façon de « ré-enchanter » le monde, de
retrouver notre âme d’enfant, et de mieux comprendre les oeuvres des artistes
(qui sont eux aussi de grand enfants). Tout le long de notre voyage nous avons
ainsi rencontré le souvenir et l’esprit des contes de fées, des opéras
(l’Orfeo,
Georges Combe.
La façade de Notre-Dame de Paris.